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53e Rencontres internationales de la photographie du 4 juillet au 25 septembre à Arles

 

Rencontre de la photographie

 

Comme chaque année, Actes Sud s’associe aux Rencontres d’Arles avec la publication de nombreux ouvrages sur la photographie. C’est ainsi que Forêts Géométriques de Ritual Inhabitual accompagnera l’exposition éponyme à la Chapelle du Méjan.

L’association du Méjan poursuit, quant à elle, sa programmation et présente à Croisière, Khamsa, khamsa, khamsa de Julia Gat et Cette fin du monde nous aura quand même donné de beaux couchers de soleil, photographies de Julien Gester, textes de Jakuta Alikavazovic, les deux premiers ouvrages de la Collection 48 Vues, ainsi que Sneg de Klavdij Sluban. La Chapelle du Méjan accueillera également l’exposition Déjà-vu de Pilar Rosado et Joan Fontcurberta - il publie en juin chez Actes Sud le Manifeste pour une post-photographie

Enfin, la librairie Actes Sud exposera les photographies de Frank Horvat.

 

 


 

 

Couv rencontreCATALOGUE DES RENCONTRES DE LA PHOTOGRAPHIE 2022

Visible ou invisible, un été révélé

Sous la direction de Christoph Wiesner, directeur des Rencontres d’Arles

“S’emparer d’une condition, revendiquer, critiquer, s’insurger contre les normes et catégories établies… chaque été les Rencontres d’Arles chahutent notre regard, d’un continent à l’autre, elles nous rappellent à notre nécessité absolue d’exister.”

En 2022, les Rencontres d’Arles questionnent la notion de visibilité en mettant à l’honneur des luttes, des époques et des territoires méconnus de la création photographique.

C’est une édition pleine de découvertes et de relectures de l’Histoire : “Une avant-garde féministe des années 1970 ”revisite l’usage de la photographie comme outil d’émancipation ; “Babette Mangolte” documente la scène foisonnante de la danse à la performance du New York des années 1970.

Gaëlle Morel propose un nouvel éclairage sur Lee Miller ; “Un monde à guérir” porte un regard critique sur cent-soixante ans d’imagerie humanitaire.

Avec “Si un arbre tombe dans une forêt”, les jeunes commissaires de “Untitled Duo” posent un regard investigateur sur la mémoire issue du colonialisme et des traumatismes de l’altérité.

Aux Amériques, culture et biodiversité autochtones sont liées par une lutte historique pour leur survie. Ainsi, quand “Ritual Inhabitual” nous alerte sur l’expansion vertigineuse de l’agroforesterie au Chili, Bruno Serralongue documente la lutte du peuple sioux pour protéger ses terres ancestrales face à l’expansionnisme de l’industrie des hydrocarbures.

C’est une photographie de Mitch Epstein qui fait l’affiche du festival, dont l’exposition “En Inde, 1978-1989” est à retrouver à l’abbaye de Montmajour.

 Parution en juillet 2022 

 

 

Collection 48 vues

La nouvelle collection “48 vues ” proposée par Actes Sud traduit l’envie de se délester des codes du beau livre traditionnel pour imaginer des objets légers. Elle explore des formats évolutifs ajustés à chaque oeuvre, dans le souci de révéler une écriture singulière, un regard sensible et intimiste sur le monde. Elle investit un champ d’expression de la photographie contemporaine traversé par l’expérimentation, la recherche permanente, les cheminements sans destination.

 

 

Khamsa khamsa khamsaJULIA GAT, KHAMSA, KHAMSA, KHAMSA

Croisière

4 juillet - 25 septembre 2022

Depuis l’âge de 13 ans, Julia Gat construit son écriture photographique loin des bancs de l’école, en posant son regard sur son entourage : Khamsa khamsa khamsa est un récit visuel autobiographique déployé sous la forme d’une archive familiale.

 Paru en juin 2022 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette fin du monde nous aura quand même donné de beaux couchers de soleilJULIEN GESTER, CETTE FIN DU MONDE NOUS AURA QUAND MÊME DONNÉ DE BEAUX COUCHERS DE SOLEIL

Croisière

4 juillet - 25 septembre 2022

À l’image de son mystérieux titre, Cette fin du monde nous aura quand même donné de beaux couchers de soleil, le travail de Julien Gester est constitué d’énigmatiques diptyques, dans l’indécision d’un instant capté à l’autre, créant une multitude de narrations et de fictions possibles.

 Paru en octobre 2021 

 

 

 

 

 

 

 

 

Forêts géométriquesRITUAL INHABITUAL. FORÊTS GÉOMÉTRIQUES

Luttes en territoire mapuche

Chapelle du Méjan

4 juillet - 25 septembre 2022

Au Sud du Chili, les forêts tempérées humides de l’Araucanie ont été peu à peu remplacées par des monocultures de pins ou d’eucalyptus issues d’un clonage massif, afin de développer l’industrie de la pâte à papier.
Les Mapuche (“Peuple de la terre”) y vivaient, bien avant la fondation du pays. Aujourd’hui, ils mènent un combat pour la sauvegarde de la biodiversité, notamment des plantes médicinales, quand l’exploitation et le trafic des ressources provoquent des violences entre organisations nationalistes, milices privées des industriels, et forces spéciales antiterroristes de l’armée. Deux visions du monde s’affrontent : l’une fondée sur l’économie du libre marché, l’autre faisant de la relation à l’environnement une question spirituelle. L’enquête photographique de Ritual Inhabitual révèle ainsi les conséquences écologiques et politiques de la monoculture forestière et ouvre un débat sur notre consommation.

Commissaire de l’exposition : Sergio Valenzuela Escobedo

Avec le soutien du Ministère des Cultures, des Arts et du Patrimoine du Chili et de la DIRAC - Division des Cultures, des Arts, du Patrimoine et de la Diplomatie Publique du Ministère des Affaires Etrangères du Chili.

 Paru en juin 2022 

 

 

Manifeste pour une post-photographieJOAN FONTCUBERTA & PILAR ROSADO, DÉJÀ-VU

Chapelle du Méjan

4 juillet - 25 septembre 2022

Lorsque la caméra et l’œil commencent à être remplacés par les algorithmes et l’intelligence artificielle, il est nécessaire de repenser le rôle des images qui ont jusqu’à présent contribué à forger notre sensibilité.
Déjà-Vu est un projet qui consiste à appliquer la technologie des réseaux de neurones génératifs à un jeu de données composé des œuvres des collections des Franciscaines de Deauville. Un algorithme détermine alors les motifs les plus répétés dans les collections, et devient capable de créer de nouvelles œuvres. Cette expérience interroge les notions “d’artiste”, de “conservation” et de “conservateur”. Mais dans ce processus, le plus intéressant, ce sont les erreurs du système lui-même : les tests ratés, les étapes intermédiaires, l’inconscient technologique qui surgit à travers des accidents. Nous retrouvons l’ancien paradigme désacralisant de la créativité et de l’art : le sens d’une image ne réside pas dans son origine mais dans sa destination. Ainsi, dans une certaine mesure, tout est “déjà-vu”.

Joan Fontcuberta présentera à l’occasion de cette exposition son Manifeste pour une post-photographie.

 Paru en juin 2021 

 

 

 

 

 

 

PHOTO POCHE fête ses 40 ans

Pour célébrer ses 40 ans, la collection se dote d’une nouvelle identité graphique, selon un principe d’équilibre entre héritage et renouveau : changer pour que rien ne change. Car c’est pour perpétuer son succès que “Photo Poche” évolue avec son époque.

 

 

Frank HorvatFRANK HORVAT

Introduction de Virginie Chardin

Librairie du Méjan

4 juillet - 25 septembre 2022

La collection Photo Poche rend hommage à Frank Horvat, récemment disparu à l’âge de quatre-vingt-douze ans, par une nouvelle édition entièrement remaniée. Elle offre une relecture de son œuvre, rendue possible par l’ouverture des archives de son studio de Boulogne-Billancourt.

 Paru en juin 2022 

 

 

 

 

 

 

Klavdij SlubanKLAVDIJ SLUBAN, SNEG (NEIGE)

Croisière

4 juillet - 25 septembre 2022

Elle parcourt toute l’œuvre de Klavdij Sluban, comme un personnage récurrent. La neige, sneg dans sa langue maternelle, le slovène, est le compagnon de route – c’est un nom masculin – avec qui le photographe, inlassable, dialogue durant ses marches. Présente, vivante, organique, le portrait qu’en fait Klavdij Sluban est un éloge, en miroir de celui qui a grandi avec elle. Si “le photographe a la nostalgie de la neige maternelle de l’enfance qui le rebordait dans son coin de terre ”, écrit Erri de Lucca sur le lien qui unit ces deux êtres, “la neige est devenue une lèpre blanche, elle ne recouvre pas le sol, elle le ronge. Son silence est devenu oppressant”. Cet hommage rassemble près de vingt-cinq ans d’images, nourries de l’imaginaire que véhicule le mot, au gré des pays traversés : Slovénie, Japon, Russie, Estonie, Suède, Chine, Lettonie, Finlande, Mongolie et Lituanie.

 Paru en juin 2022