Le récit inédit de la rencontre entre Orson Welles et un pêcheur brésilien, qui bouleversa la vie et l’œuvre du réalisateur de Citizen Kane.
Hollywood, milieu des années 1990. Des bobines ayant appartenu à Orson Welles, et que l’on croyait perdues depuis longtemps, refont enfin surface. Ce qu’on y voit : les images incroyables de quatre pêcheurs du Nordeste brésilien qui, en 1941, construisent un radeau sur lequel ils prennent la mer pour porter au président du pays leurs revendications. Deux mille kilomètres à bord de leur jangada. Debout. Pieds nus. Sans carte, sans boussole. Ils s’appellent Jerônimo, Mané Preto, Tatá et, leur guide, Jacaré. Au terme d’une traversée de 61 jours, ils atteignent Rio de Janeiro, où ils sont accueillis en héros. Orson Welles, dont le film Citizen Kane vient de sortir au cinéma, décide de mettre en scène leur courageuse odyssée. Entre Jacaré et lui naît rapidement un respect mutuel, et le guide se met à appeler le cinéaste Arabaiana, du nom du poisson le plus noble qui nageait à l’époque le long des côtes du Nordeste. Mais, dès le début du tournage, Jacaré tombe par-dessus bord et disparaît dans les flots. Inspirée par cette histoire où le réel se mêle à la légende tragique, Carmen Stephan compose un roman puissamment poétique sur une expérience humaine hors du commun doublé d’une réflexion sur les fondements de l’authenticité, de la vérité et de la mise en scène.
« Carmen Stephan est une poétesse de l’âme. Elle nous livre, avec Arabaiana une odyssée de l’âme où le spirituel et le réel naviguent dans les eaux puissantes de la réflexion humaine. Les mots frappent, incitent, bousculent, transforment. Jacaré, le pêcheur Brésilien et Orson Welles, le cinéaste américain, infiniment émouvants autour du mystère des êtres et de leurs étranges différences, le changement, l’accident, le sacrifice, et l’éternelle fascination qui nous lie à tout ça. »
- Charlotte Rampling
mai, 2021
12.50 x 19.50 cm
112 pages
ISBN : 978-2-330-15122-5
Prix indicatif : 16.00€
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Un récit bref mais puissant. (...). À cette odyssée sur l’homme face aux éléments, elle mêle une réflexion sur la vérité en art où, à vouloir trop mimer le réel, on finit par le tuer.
Ces récits qui engendrent d'autres récits et où le Brésil tient une grande place. Un goût pour la rencontre, le reportage, au croisement du journalisme et de la littérature. Discuter avec l’écrivaine allemande, devenue Genevoise, Carmen Stephan, c’est assurément voyager, de coïncidence en coïncidence, les yeux un peu écarquillés, au cœur de soi-même et des autres. (...) Elle s’installe en Suisse et rédige Arabaiana dans une boulangerie sise à la place du Petit-Saconnex, alors qu’elle est enceinte. Le roman est achevé un 31 juillet. Le lendemain, Carmen Stephan accouche, et ce 1er août est aussi le jour de son anniversaire. La romancière n’en a pas fini de s’amuser des chiffres et des coïncidences. Le livre a été publié en français le 19 mai dernier, 79 ans jour pour jour après la mort du pêcheur Jacaré. Un autre de ces mystérieux hasards brésiliens, dont Carmen Stephan a le secret.
Carmen Stephan est une poétesse de l’âme. Elle nous livre avec Arabaiana une odyssée de l’âme où le spirituel et le réel naviguent dans les eaux puissantes de la réflexion humaine. Les mots frappent, incitent, bousculent, transforment. Jacaré le pêcheur Brésilien et Orson Welles, le cinéaste américain, infiniment émouvants autour du mystère des êtres et de leurs étranges différences, le changement, l’accident, le sacrifice et l’éternelle fascination qui nous lie à tout ça.