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Tout sera oublié


Pierre MARQUÈSIllustrateur


"L’été 1991, les Serbes, les Bosniaques, les Croates commencent à se foutre sur la gueule et vingt ans plus tard on me demande d’imaginer un monument qui ne soit ni serbe ni bosniaque ni croate pour cette guerre oubliée plus que terminée.

– Seul un artiste international comme vous peut dessiner quelque chose d’intéressant, on m’a dit. Quelque chose qui ne soit pas partisan, on m’a dit. Qui prenne en compte les souffrances de tous les camps, on m’a dit. Drôle d’idée qu’un monument à la souffrance, j’ai pensé", Pierre Marquès

C’est alors que commence pour les auteurs une traversée des ruines de cette guerre balkanique, pour qui "les souvenirs, les traces, les marques sur les façades, sur les visages, le passé devient la seule façon de voir le présent." Un roman graphique, premier d’une lon

avril, 2013
15.50 x 22.50 cm
144 pages


ISBN : 978-2-330-01808-5
Prix indicatif : 24.00€



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Les photos retravaillées à la gouache de Sarajevo et de Belgrade, des marchés et des cimetières, des tramways et des ponts, installent une mélancolie tantôt pâtre, tantôt douce, que les mots viennent souligner et questionner. Un livre à l'atmosphère onirique et ouatée.

Marie Chaudey, La Vie

Cette œuvre atypique dit, avec force et mélancolie, le spleen des deux Européens d'aujourd'hui devant les ruines d'une Europe disparue.

Catherine Simon, Le Monde des Livres

Poignant, sans prétention, toujours intelligent, c'est leur livre, le monument.

Grégoire Leménager, Le Nouvel Observateur

Tout sera oublié est un livre aux grandes images dans lesquelles prédomine la cendre d'hiver, un herbier des bonheurs perdus habité par une mélancolie à la Guillaume Apollinaire, à la Fernando Pessoa ou à la Cesare Pavese. (..) C'est de l'Europe et de sa mémoire qu'il est question dans ce livre sobre et beau, des secrètes injustices dont sont tissés nos rêves d'unité, des utopies abolies et de l'avenir effacé.

Le Figaro Littéraire

Les illustrations de Pierre Marquès mettent en relation des ruines dans un paysage et des plis de la peau. Comme si la guerre restait encore tapie dans les corps. Indicible. Toute catharsis interdite.

Christophe Kantcheff, Politis