Sous-titre
Quelques hypothèses sur Françoise Dorléac
Françoise Dorléac parlait vite, bougeait vite. Elle impressionnait la pellicule et ceux qui la dirigeaient. Elle conduisait trop vite aussi et finit par se tuer dans un accident tragique, un jour de juin 1967. Mais avant elle avait tourné une vingtaine de films, notamment sous la direction de Truffaut ou de Polanski, et aux côtés de sa sœur, Catherine Deneuve, dans Les Demoiselles de Rochefort, de Jacques Demy.
Ce livre en forme d'exercice d'admiration cherche à raconter le bref avènement d’une jeune femme : comment la petite fille du 16e, née de parents acteurs, devient une actrice, et aussi une femme, à la vie amoureuse compliquée, en avance sur son époque.
Moderne ?
En tout cas l’on guette sa trace chez les actrices d’aujourd’hui, surtout celles qui sont intenses et fragiles.
mai, 2024
10.00 x 19.00 cm
176 pages
ISBN : 978-2-330-19294-5
Prix indicatif : 17.00€
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De Françoise Dorléac, dont il dresse ici le portrait avec dévotion, le critique de cinéma ne dissimule aucunement la personnalité versatile, toujours à fleur de peau. Une actrice qui semble à l’écran comme dans la vie, toujours sur la corde raide entre émotions intenses et émotions contradictoires.
Aurélien Ferenczi a tant aimé Françoise Dorléac qu’il lui consacre un très beau livre, ciselé comme une lettre intime.
Le journaliste Aurélien Ferenczi livre un vibrant hommage à la comédienne qui a traversé la vie comme une comète, laissant dans son sillage de doux et virevoltants souvenirs.
Face au récit d’Aurélien Ferenczi, mené comme une enquête de journaliste, le lecteur est confronté entre le désir de savoir "deux ou trois choses que je sais d'elle" et le désir de ne pas aller plus loin. La jeunesse de Françoise Dorléac demeure, par-dessus tout, et rien ne sert de tenter de briser le mystère, "Framboise", l’inconnue reste telle qu’elle est, insondable et secrète, frivole et belle, actrice à jamais.
Son érudition détaillée fait revivre une star virevoltante, une "snobinarde survoltée". […] Aurélien Ferenczi la ressuscite tellement qu’on souffre, à la fin, de la voir s’envoler une nouvelle fois.
Très stimulant essai d’Aurélien Ferenczi.
Le livre est autant une lettre d’admiration qu’une enquête sur les traces d’une étoile filante[…].
Aurélien Ferenczi excelle à dévoiler à la première personne le caractère fantasque de cette figure à bon droit légendaire, taraudée par le doute, éternellement irrésistible.
Aurélien Ferenczi avec ce livre, présente Françoise, ou plutôt « Framboise », comme l’appelait François Truffaut.
Dans ce bref concerto d’une délicatesse infinie, Aurélien Ferenczi ressuscite Françoise Dorléac, surnommée « Framboise » par Truffaut et disparue trop tôt, prend des libertés avec la vérité, entremêle la trajectoire d’une comédienne stupéfiante de peps et de beauté à la sienne.
Feu follet du cinéma français, Françoise Dorléac disparaît tragiquement [...]. À celle que Truffaut surnommait « Framboise », Aurélien Ferenczi consacre un beau texte en forme de tombeau cinéphilique.
Aurélien Ferenczi s’est faufilé dans les films et les archives et ravive une jeune femme incandescente [...]. Elle est la Nicole de La Peau douce, la Solange des Demoiselles, l’extravagante Teresa de Cul-de-sac, une magnifique mosaïque que l’on a grand plaisir à admirer.