Hymne à la clandestinité et au voyage qui fait respirer l’air du réel, hommage à la grande tradition des hobos de la vieille Amérique se déplaçant illégalement à bord des trains de marchandises, célébration d’une culture en voie de disparition où se fonde une société aussi invisible que solidaire fédérée par le seul désir de partir – et, en général, malheureuse en amour – «Le Grand Partout» invite à reconquérir, à travers le déplacement géographique, des espaces mentaux vitrifiés par l’évolution des sociétés contemporaines pour renouer avec l’“émerveillement” vital prodigué par l’énergie de l’aventure et du danger au coeur d’une beauté sauvage et inentamée.
Accompagné de son ami Steve Jones, William T. Vollmann, sur les traces de ses pairs – de Twain à London en passant par Thoreau, Hemingway, Thomas Wolfe ou Kerouac –, se fait, à son tour, “clochard céleste” pour se confronter à la vérité profonde de son propre désir d’Amérique. Au fil de pages splendides et inspirées qui réinventent la légende du Grand Ouest, Vollmann compose ici une ode magistrale à la liberté où la question “où suis-je ?” devient la réponse à la question “qui suis-je ?”
octobre, 2011
14.50 x 24.00 cm
256 pages
ISBN : 978-2-7427-9942-8
Prix indicatif : 22.40€
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William T. Vollmann est un grand explorateur des tréfonds de la société américaine. (…) Tous saluent la puissance de sa voix et la vigueur de son style.
Intelligemment forgé (…) Le Grand partout désigne l’Amérique infinie contemplée depuis un wagon en mouvement, qui offre en tout lieu la possibilité d’une existence nouvelle.
Le Grand Partout chante la quête d’une Amérique rude et authentique.
L’occasion en tout cas, pour le génial William T. Vollmann, de donner libre cours à son style inégalable, d’une puissance poétique rare.
Le Grand Partout est un de ces textes implacables, et qui s’inscrit dans la lignée de Mark Twain, Jack London ou encore Jack Kerouac. […] Avec William T. Vollmann, la légende des hobos est perpétuée – presque magnifiée dans cette vie, dans cette aventure où le destin est immanquablement ignoble, détestable, dangereux.
Son récit ne nous émeut que parce que, précisément, il s’avoue, chemin faisant, pour ce qu’il est resté au fond de lui : un fou. Heureux les fous, la littérature leur appartient.
Le Grand Partout n’a pas vraiment de début ni de fin. On peut le picorer, comme on pioche dans un dictionnaire.