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La Cage


Une ville, quelque part dans le monde. Sur le fronton d’un hôtel, un panneau « Bienvenue à tous » oscille au vent. Deux inconnus entrent dans l’établissement. On leur offre le gîte et le couvert. Personne ne sait d’où ils viennent ni qui ils sont.

Progressivement, et de manière insidieuse, l’hospitalité va laisser place à la suspicion et à l’incompréhension. Car s’ils font mystère de leur identité, les deux hommes ne parviennent pas davantage à révéler ce qui les a poussés à fuir leur pays. Gangrénés par l’absence de réponses à leurs questions, les habitants de la ville vont mettre en place les rouages d’une mécanique infernale tout autant qu’inexorable. Les étrangers se retrouvent enfermés dans une cage…

Le nouveau roman de l’écrivain néo-zélandais Lloyd Jones pourrait n’être qu’un brillant conte cruel s’il n’était pas si brûlant d’actualité. Oscillant entre confiance et méfiance, inhumanité et compassion, dignité et espoir d’un ailleurs, La Cage radiographie l’impossibilité de communiquer sur un traumatisme vécu par de nombreuses populations.

mai, 2019
12.50 x 19.50 cm
320 pages

Mireille VIGNOL

ISBN : 978-2-330-12182-2
Prix indicatif : 22.50€



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Lloyd Jones propose un roman déstabilisant sur la peur de l’autre et de soi devant la menace apocalyptique. [...] Une histoire inclassable aux ressorts psychologiques redoutables. [...] Un roman qui suscite le malaise, donne le vertige, tout en distillant une forme de poésie des insoumis.

Kerenn Elkaïm, Livres Hebdo

 L’auteur néo-zélandais a réussi à concentrer ici toutes sortes d’angoisses contemporaines. Son récit d’une lucidité implacable renvoie à des images de camps de partout dans le monde, met en scène la peur ancestrale de la guerre et des catastrophes en général. [...] Lloyd Jones, en instaurant l’inhabituel dans le décor champêtre et bonhomme d’un petit village anodin, montre qu’une société qui ne se prépare pas à l’avenir peut, si elle n’y prend pas garde, sombrer dans l’inhumanité.

Sylvie Tanette, Les Inrockuptibles

Au fil des pages nous revient en mémoire le magistral Rapport de Brodeck de Philippe Claudel. Même fable cruelle, racontée avec une écriture aussi sobre que le récit est terrible. [...] Un roman qui ne s'oublie pas.

Anne-Sophie Hache, La Voix du Nord

Roman d’une inquiétante familiarité, La Cage impressionne par son ton – qui ne recule devant rien – par son style parfois déroutant et par un suspens qu’on regrette presque d’aimer tant il peut nous mettre mal à l’aise.

Addict Culture.com

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