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Judith Nothing


Dans les sociétés qui sont les nôtres, il est facile de trébucher, de perdre en peu de temps toute sa mise et jusqu’au nom qu’on portait. Ainsi de Judith, condamnée à devenir nothing.

Appartenant, par sa mère, au monde des nantis et, par son père qu’elle rencontre désormais dans le parloir d’une prison, à celui des paumés, Judith erre entre deux univers, deux scénarios de vie, deux langages. C’est dans ce va-et-vient qu’elle tente de se rejoindre elle-même pour offrir à son père l’image d’un bonheur qui le maintienne en vie. C’est à mesure que se découvre la face sombre d’un héros de son passé, l’envers et l’endroit de ses proches et moins proches, qu’elle rend hommage à ses compagnons du présent, les hôtes de la vie précaire.

Dans ce roman qui, entre rire et larmes, raconte une vie funambule traçant son chemin vers un avenir tout aussi opaque que le passé, Guyette Lyr, au rythme d’une écriture sur le qui-vive, fait le bouleversant portrait de nos temps de désarroi où s’érodent les rêves d’un monde meilleur.

janvier, 2011
11.50 x 21.70 cm
224 pages


ISBN : 978-2-7427-9468-3
Prix indicatif : 19.30€



Où trouver ce livre ?

Guyette Lyr trouve une certaine justesse de ton, ou plus exactement, un véritable ton, pour décrire ces personnages aux vies chaotiques.

Delphine Descave, Le Matricule des anges

Un mélange de gouaille et de faux argot : savoureux !

Murielle Steinmetz, L'Humanité

Guyette Lyr fascine par sa capacité à se glisser dans la peau d'une trentenaire en mal d'harmonie, avec son poids minime et sa gueule burinée, son franc-parler et ses errances.

Camille Thonine, Le Magazine littéraire

Un récit porté par un style fait de pudeur et de rage rentrée, traversé par des dialogues finement ciselés. Un récit qui semble hanté par un mot jamais prononcé, ni écrit : le mot perdu de “charité”. À moins que ce ne soit la miséricorde.

Thierry Clermont, Le Figaro littéraire

À travers l’histoire de la fragile Judith, la romancière explore les failles et les silences de nos sociétés.

Francine de Martinoir, La Croix

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