Au Struthof, en Alsace, seul camp de concentration nazi ouvert sur le territoire français, l’écrivain et déporté politique Pierre Delmain endosse un rôle déterminant qui le protège en même temps qu’il l’expose et le condamne : à mains nues, convoquant ses forces ultimes, il achève les déportés quand leur état les rend impropres aux “expériences scientifiques” menées sur place. Il le fait avec douceur, empathie, humanité. Il ne se le pardonne pas pour autant. Alors il s’échappe. Dans ses rêves. Littéralement.
À Paris, Saül Bernstein, collectionneur d’art, retarde dans les vapeurs de mescaline et la fréquentation de la beauté le moment de croire à la violence et à la laideur extrêmes de l’horreur qui le traque.
Imprévisible et subtilement engagé, Raphaël Jerusalmy orchestre la brève rencontre cruciale de ces deux destins et accomplit un tour de force littéraire saisissant, soutenu par une langue d’une sobriété têtue et grave.
mars, 2022
10.00 x 19.00 cm
176 pages
ISBN : 978-2-330-16436-2
Prix indicatif : 17.00€
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Dans ce court roman complexe et grave, Raphaël Jerusalmy ressuscite un des épisodes les plus atroces de la Shoah, avec autant d’émotion que de puissance d’évocation.
Un ouvrage bouleversant, revisitant l’une des pages les plus sombres du XXe siècle.
In Absentia serait en somme comme un bréviaire en ces temps où la haine et la folie semblent à nouveau s’emparer du monde. Une lecture nécessaire.
Un récit de combat sobre et bouleversant.
Magistrale mise à nu de l’âme humaine.
In Absentia ne peut laisser personne indifférent.
Raphaël Jerusalmy a admirablement tissé cette histoire imaginée, mais appuyée sur ce fait réel, en faisant habilement se croiser les destins de Paul Bernstein et de Pierre Delmain, « belles mains » pourrait-on dire dont le lecteur découvrira en lisant ce roman à quoi elles lui servaient.
Une fiction poignante qui aborde les enjeux de la Shoah en France.
Un des romans les plus saisissants de ce printemps.
Au cœur de ce roman rare, l’écriture, bouleversante dans sa retenue, comme ferment actif de la mémoire.
Un livre très fort et très rude.
Le fantastique s’invite ainsi dans cette réalité de la barbarie qui colle à jamais au nom du Struthof. Et dont Raphaël Jerusalmy, en romancier inspiré, apporte une belle contribution à cette douloureuse mémoire.
Sans fard ni pathos, Raphaël Jerusalmy nous confronte à une phase peu connue de l’abjection nazie. Dans une langue sobre dont l’humanité ne s’interdit pas une forme de poésie, il s’introduit dans le Struthof, seul camp nazi sur le territoire français.
Un livre plein d’humanité.
C’est un roman court, 176 pages, dont chaque phrase, ciselée telle une flèche mouillée d’acide, vous touche en plein cœur.
Avec In Absentia, Raphaël Jerusalmy nous livre un roman dont on ne sort pas indemne.