Aller au contenu principal

Sur le méridien de Greenwich



Un Égyptien installé à Londres depuis de nombreuses années, fonctionnaire désabusé, se trouve contraint de s’occuper des obsèques d’un jeune réfugié syrien qui lui est parfaitement inconnu et dont la famille réside au Caire. Il est alors immédiatement confronté aux absurdités bureaucratiques aussi bien de l’administration britannique que des autorités de son pays d’origine. Par ailleurs, impliqué dans un incident professionnel tragique, il en vient à s’interroger sur le sens de son travail et sur la place que réserve la société aux marginaux. N’a-t-il pas lui-même toujours appartenu à la marge ? D’abord en Égypte, en tant que chrétien copte, ensuite en Angleterre comme immigré arabe, et donc forcément musulman dans le regard occidental.
Brillant, féroce, l’auteur décrit ici les mécanismes de discrimination et de répression dans toute leur complexité, la ségrégation exercée dans les pays arabes comme en Europe, le racisme et la bêtise qui semblent abonder de toutes parts. Empreint d’un humour délicieusement "british", ce roman, d’une inestimable verdeur, vient dynamiter toute forme de bien-pensance – jusqu’à celle qu’on ne soupçonnait pas.

mars, 2023
13.50 x 21.50 cm
208 pages

May ROSTOM
Sophie POMMIER

ISBN : 978-2-330-17741-6
Prix indicatif : 22.00€



Où trouver ce livre ?
Ce livre existe également en version numérique

Sur le méridien de Greenwich, un roman drôle et désespéré sur la condition d’immigré. [...] On rit beaucoup dans ce roman où l’humour est autant politesse du désespoir qu’expression d’un nihilise qui fait irrésistiblement penser à Albert Cossery. 

Richard Jacquemond, LE MONDE DES LIVRES

Shady Lewis se moque de tout et de tout le monde avec une grande humanité : on s’attache à ces personnages plus perdus que fous, qui font comme ils peuvent pour rester debout. L’auteur, avec un humour décapant et une légèreté salutaire, passe tout au crible : du dieu Khnoum à Margaret Thatcher en passant par Karl Marx, la liberté d’expression, Facebook, la rupture amoureuse, la colonisation ou les crispations identitaires et confessionnelles, rien n’échappe à son regard acerbe et lucide. Un savoureux roman tragi-comique sur nos sociétés contemporaines.

Nina Chastel, ORIENT XXI

Ou comment un immigré égyptien, né au Caire et résidant à Londres, s’approprie les codes de l’humour local, dans un flirt incessant avec le nonsense que n’auraient pas désavoué les maîtres britanniques du genre. 

Jean Paul Brighelli, MARIANNE

Situé entre le monde arabe et l’Europe, ce roman se distingue par son style impertinent, parfois ironiquement bienveillant, et empreint d’un humour typiquement britannique. 

Shathil Nawaf Taqa, LE COMPTOIR

Le roman de Shady Lewis est l’équivalent d'une tonique injection de vitamines intellectuelles. À prendre sans modération !

Damien Aubel, TRANSFUGE

Roman brillant et sarcastique.

Muriel Steinmetz, L'HUMANITÉ

Un roman où le burlesque côtoie le tragique.
Une langue décapante qui joue à merveille avec les codes de l’absurde.

Laurent Pfaadt, HEBDOSCOPE

Un roman à la fois profondément désespéré et parfaitement drôle et joyeux.

Hassina Mechaï, MIDDLE EAST EYE

Ce roman introspectif a tout d’une œuvre philosophique et psychologique. Il ravit par sa finesse et sa profondeur, et invite à regarder la réalité à partir de la sensibilité palpable de l’auteur. Dans un style «douloureusement beau», drôle et tragique, Shady Lewis exprime avec habileté et justesse la difficulté d’être, de tous ceux qui sont, ici comme là-bas, exclus et stigmatisés en raison de leur différence.

Nadia Leila Aissaoui, L'ORIENT LITTÉRAIRE

Le roman parle avec humour noir de la mort… Les situations absurdes du quotidien s’enchevêtrent avec les souvenirs de son enfance, l’immigré moyen-oriental se  confronte aux préjugés occidentaux. Décapant, drôle, les égyptiens comme les anglais sont étrillés. On ne s’ennuie pas Sur le méridien de Greenwich.

Frédérique Roussel, LIBÉRATION

Shady Lewis parvient ici à se montrer aussi réaliste que touchant. À rester d’un bout à l’autre du premier de ses livres traduit en France un satiriste dont la causticité n’est jamais aigre mais toujours ouverte. On gardera longtemps en tête les interrogations de son narrateur qui enfile une chemise propre pour les grandes occasions. En espérant retrouver sa plume et son regard affûtés dans les plus brefs délais.

Alexandre Fillon, LE FIGARO LITTÉRAIRE

La scène finale du roman sera un feu d’artifice d’humour noir et absurde. Cette aisance à marier l’émotion et la causticité est la marque de la grande maîtrise de Shady Lewis. Sur le méridien de Greenwich est son premier roman traduit en français. On attend les suivants.

Lisbeth Koutchoumoff, LE TEMPS

Du même auteur