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Une minute quarante-neuf secondes


«Une minute quarante-neuf secondes» raconte une histoire collective et son atomisation instantanée ultraviolente. C’est le récit intime et raisonné d’un événement tombé dans le domaine public : l’attaque terroriste contre «Charlie Hebdo» le 7 janvier 2015.

À travers le solitaire trajet de l’impossible retour à l’impossible «normale», Riss tente de se réapproprier son propre destin, de réhabiter une vie brutalement dépeuplée, et apprivoise l’inconfortable légitimité du rescapé qui se soustrait à sa stricte condition de victime, le choc impensable du massacre idéologique, le scandale d’une rééducation qui mêle douleur, perte, deuil, révolte et rage.

“Il est impossible d’écrire quoi que ce soit” : ce sont les premiers mots de ce livre, magistralement démentis, avec une probité et un courage intellectuel rares. “Comment être à la hauteur de ce qui nous est arrivé ?” : c’est l’insoluble obsession qui accompagne jour après jour son auteur. Question qui nous engage, nous autres lecteurs à qui, aussi, en un sens, «Charlie Hebdo» est arrivé.

octobre, 2019
11.50 x 21.70 cm
320 pages
Coédition Les Editions Rotative


ISBN : 978-2-330-12716-9
Prix indicatif : 22.00€


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Prix du Livre Politique -

Un très beau livre.

Ruth Elkrief, BFMTV

Récit extraordinaire.

Frédéric Beigbeder, LE FIGARO MAGAZINE

Le texte est écrit avec les tripes, des entrailles dévastées par le chagrin, l’absence, la perte, les remords et la rage d’un survivant.

Jérôme Lefilliâtre, Libération

Dans le livre de Riss, ce qui frappe tout de suite, et très fort, c’est qu’il est vrai. Il exprime son âme, ce que si peu d’auteurs parviennent à faire. Celle de Riss est couverte de cendres et d’un douleur qui jamais ne passera.

Fabrice Nicolino, Charlie Hebdo

Un témoignage bouleversant qui parle de notre société et de notre rapport à la liberté d’expression.

Serge Hartmann, Les Dernières Nouvelles d’Alscace

Un ouvrage bouleversant, engagé et non dénué d’humour, à la Charlie.

Florent Provansal, La Provence

Entre tranchant sans manières et rancoeur sans précautions.

Luc Le Vaillant, Libération

Laurent Sourisseau, alias Riss, n’a pas trempé sa plume dans l’eau tiède. Dans Une minute quarante-neuf secondes, ce grand gars solitaire, moine soldat introverti, décrit une solitude absolue… Riss, t’es pas tout seul !

Anne-Sophie Mercier, Le Canard Enchainé

Un livre déchirant.

Caroline Constant, L’Humanité

Un récit empreint d’émotion et de fureur.

Nedjma Van Egmond, Marianne

Magnifiquement émouvant.

Maurice Szafran, Challenges

Quand un livre vous a-t-il fait pleurer pour la dernière fois ? Nous, c’est lorsqu’on a lu Une minute quarante-neuf secondes, signé Riss. [...] Un récit rageur et tendre, un brûlot politique à lire comme un manuel de liberté [...] Un cheminement philosophie et intime. Mais Une minute quarante-neuf secondes est aussi – beaucoup – un livre de combat contre les assassins et ceux qui recherchent l’apaisement dans la lâcheté.

Etienne Gernelle et Christophe Ono-dit-Biot, Le Point

Un livre aussi personnel que politique.

Claire Thevenoux, Ouest-France

Riss nourrit son témoignage du souvenir de ses amis disparus, Cabu, Tignous, Maris, Wolinski ou Mustapha, correcteur, mais analyse aussi les effets de ce drame avec une fulgurante pertinence. [...] Les effets de ce nouveau coup au plexus ne sont pas près de s’éteindre.

Pierre Vavasseur, Le Parisien

Un livre de combat pour les idéaux.

Yann Barthès, TMC Quotidien

Il faut lire Une minute quarante-neuf secondes pour comprendre.

Renaud Dely, ARTE, "28 minutes"

Un récit de colère et de combat.

Guillaume Erner, France Culture, "Les Matins"

Son récit est un match de boxe, une résistance. Riss tente d’être au plus près de la lucidité afin de faire passer un petit quelque chose de la vérité [...] Le rapport au temps, celui qui passe trop lentement sous les balles des terroristes et celui qui passe trop rapidement quand on doit renaître pas à pas, est au centre de l’histoire. L’écriture évite tout lyrisme. Le récit est architecturé et articulé. Y voir clair dans la nuit [...] Riss raconte l’aventure humaine d’un journal satirique indépendant et sans publicité ; les répercussions d’un crime politique contre des journalistes afin de les empêcher d’exprimer leurs convictions ; le passé, le présent, l’avenir d’un homme dont l’univers s’est soudainement rétréci

Marie Laure Delorme, Le Journal du Dimanche

"Il est impossible d'écrire", soutient Riss car "on ne transmet pas une désagrégation". Pourtant, avec abnégation, beaucoup de courage et une écriture magistrale, Riss parvient à démentir cette affirmation trop péremptoire.

Alain Jean-Robert, AFP

Dans Une minute quarante-neuf secondes, un livre tendre et rageur, Riss écrit le récit d’un chaos.

Anne Fulda, Le Figaro

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