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Macha ou le IVe Reich



3896. Le IVe Reich étend son pouvoir sur le monde entier. La société est divisée en deux catégories : les humains et les stors, êtres d'apparence humaine mais qui au fil des siècles se sont mués en bêtes de somme, privés de langage, corvéables à merci, et transformés en viande de boucherie quand ils ne satisfont plus aux besoins de leurs maîtres ou quand ils sont trop vieux.

Dima est journaliste à «La Voix du Reich». Parfaitement intégré dans cette société pacifiée, il est même spécialisé, comme tous ses ancêtres, dans la découpe des stors voués à l'abattoir, ce camp de la mort pour animaux, jusqu'au jour où il ressent un trouble étrange à l'égard de l'une d'entre eux, la jeune et belle Macha. Lorsqu'il commence à soupçonner que les stors ne sont peut-être pas si éloignés de la race humaine qu'il le pensait, il prend le maquis pour tenter d'échapper aux post-nazis et de sauver Macha.

Roman du réveil d'une conscience trop longtemps endormie, «Macha ou le IV' Reich» est un thriller d'anticipation glaçant en forme de réflexion sur la condition animale et, partant, sur notre humanité même.

juillet, 2020
13.50 x 21.50 cm
288 pages

Michèle KAHN

ISBN : 978-2-330-13492-1
Prix indicatif : 22.00€



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Un livre aussi dérangeant qu’intelligent, dont on passera encore du temps à parcourir mentalement les méandres obscurs une fois l’objet refermé. Sans parler de ce rebondissement final, formidable trouvaille, qui à elle seule donne un relief inquiétant à cette histoire d’une inventivité folle. 

Cédric Fabre, USBEK & RICA

Un roman étonnant.

LIVR'ARBITRES

Avec la collection Exofictions, Actes Sud déniche la plupart du temps de petits bijoux littéraires qui prêtent à réflexion. Macha ou le IVe Reich de Jaroslav Melnik ne fait pas exception à la règle en nous proposant un texte provoquant qui ne laissera personne indifférent, jusqu’à sa page de couverture. 

SOLARIS

Macha ou le IVe Reich fait partie de ces romans qui nous donnent à réfléchir sur la condition des animaux.

BLOG LES CHRONIQUES DE L'IMAGINAIRE

Ah ! voilà de la SF horrifique : il faut savoir oser, et rendre cette horreur crédible […] Diablement réussi !

Alain Pelosato, SCIENCE-FICTION MAGAZINE

Les échos sont nombreux dans ce très riche roman de Melnik : on y retrouve Orwell, Malson, Wells, et par l’efficacité de son écriture, il se hisse à la hauteur de ses références. (...) Le roman porte en lui toute la pensée actuelle qui croise anthropologie, éthologie, écologie et philosophie, pour repenser le rapport au vivant de manière générale.

Arnaud Laimé, BIFROST

Le dénouement fait réfléchir et méditer sur les erreurs du passé de notre propre société, celles du présent et peut-être celles à venir. Le récit est d’autant plus troublant qu’il est cohérent, en phase avec ce que notre monde vit et met en place aujourd’hui dans le contrôle des populations. Après, chacun y verra ou décélèrera les parallèles qu’il a envie d’accepter. Pour ma part, j’ai adoré et recommande vivement ce roman qui sort du lot.

NYCTALOPES

Cette fable dystopique passionne par la puissance malaisante de sa parabole politique. Dur !

MIDI LIBRE

Tout à la fois roman dystopique et réflexion philosophique sur la nature des êtres vivants et les rapports entre les hommes et entre l’Homme et l’animal, d’une brûlante actualité au regard des événements pandémiques qui nous ont soudain rapprochés de nos voisins de toujours, bouleversant parfois, sublimement dramatique lorsqu’il s’offre une épopée pathétique dans l’inconnu et vers un devenir aussi stupéfiant qu’inattendu, il est le livre qu’il faut absolument lire parce qu’il rejoint, à sa manière, les grandes œuvres que furent celles d’Huxley, Orwell, Wolfe ou Zamiatine.

Jean-Pierre Fontana, L'ÉCRAN FANTASTIQUE

Ce roman d’anticipation est à mettre entre toutes les mains.

Une totale réussite ! 

Emmanuelle Lorriaux, LE SURICATE

Une puissante fable dystopique, par un auteur ukrainien, qui entrechoque la question animale avec les pires constructions totalitaires. 

LIBÉRATION

Empruntant le thème des sous-hommes à H. G.  Wells, Melnik mixe, en DJ averti, la réflexion philosophique, l’essai post-historique, le roman d’anticipation et la dénonciation du nazisme dans un roman aussi glaçant que sidérant. 

Didier Jacob, L'OBS

Ce roman est vraiment une très bonne surprise, écrit par un auteur-philosophe ukrainien qui nous fait donc réfléchir sur la condition humaine et surtout animale mais aussi sur la gestion de notre héritage. 

Allan Dujiperou, FANTASTINET

Un roman glaçant d’une rare acuité sur les questions brûlantes comme la tentation totalitaire ou la condition animale. 

Pierre-Olivier Lombarteix, LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

Une puissante fable dystopique, par l’Ukrainien Jaroslav Melnik, qui entrechoque la question animale avec les pires constructions totalitaires que l’humanité a su dresser contre elle-même : si la « race inférieure » est absolument déshumanisée, toute question morale s’évanouit. 

Antonin Iommi-Amunategui, LIBÉRATION

Au-delà de l’intrigue, Macha ou le IVe Reich prend son ampleur dans la réflexion sur la condition animale et donc sur notre humanité même. Glaçant.

Martine Freneuil , LE QUOTIDIEN DU MÉDECIN

Glaçant.

Kathleen Wuyard, FLAIR

Au-delà du roman noir et du message philosophique, cette épopée hors du temps – mais pas si éloignée dès lors que l’on se rapproche du dénouement – est une méditation sur l’idée que l’on se fait de la vie, de ce que l’on veut – ou doit – en faire, et des décisions courageuses à prendre aux nombreux carrefours de notre existence. 
Une leçon de modestie. 

François Xavier, SALON LITTÉRAIRE

Melnik décrit un monde à venir glaçant, fait de citoyens asservis faisant marcher les rouages d’une machine terrifiante et infernale et questionne la suprématie supposée de l’espère humaine sur le reste du monde vivant. 

Lyonel Sasso (librairie Coiffard, Nantes), PAGE DES LIBRAIRES

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