J’ai choisi la liberté, l’ouvrage du dissident soviétique V. A. Kravtchenko, paraît en France en 1947 avec le même immense succès que dans le reste du monde occidental. Peu de temps après, l’hebdomadaire procommuniste Les Lettres françaises publie un article accusant Kravtchenko de ne pas en être le véritable auteur et d’avoir été piloté par les services secrets américains. L’intéressé porte plainte immédiatement pour diffamation.
Quand s’ouvre le procès, le 24 janvier 1949, il apparaît tout de suite qu’il va tourner au procès du régime soviétique et que la question de fond qui est posée là est celle de l’existence de camps de concentration en URSS, d’où de violents débats et des dépositions passionnantes, auxquels assistait pour un journal de l’émigration russe la jeune Nina Berberova. Son témoignage brille par la rigueur du compte rendu, l’acuité du regard et l’effi cacité du style.
«Née à Saint-Pétersbourg en 1901, Nina Berberova est morte à Philadelphie en 1993. Toute son oeuvre est publiée par Actes Sud, notamment» L’Accompagnatrice« (1985 ; Babel n° 62), »C’est moi qui souligne« (1989 ; Babel n° 22), »Le Livre du bonheur« (1996 ; Babel n° 343), »Les Derniers et les Premiers« (2001 ; Babel n° 739).»
septembre, 2009
11.00 x 17.60 cm
320 pages
ISBN : 978-2-7427-8630-5
Prix indicatif : 9.20€
Babel n° 977
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