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Et soudain le chasseur sortit du bois



Leningrad, années 1930. Plusieurs appartements communautaires deviennent le théâtre de crimes aux mises en scène excentriques et élaborées. Dans ces habitations spartiates typiques du régime communiste, les victimes, des citoyens ordinaires et anonymes, trônent au centre de décors chaque fois différents et extrêmement bien pensés. L’inspecteur Zaïtsev et sa petite équipe en charge de l’enquête doivent faire face à un autre mystère : la disparition de plusieurs tableaux de maîtres précieusement conservés dans l’illustre musée de l’Ermitage.
Mais à peine les recherches commencées, les membres chargés de l’investigation sont passés au crible par la police d’État et une purge contre les éléments antisoviétiques est lancée. La paranoïa se répand comme un virus, l’ennemi est partout. Zaïtsev et ses collègues vont devoir fouiller dans les affaires des hautes sphères étatiques pour retrouver le meurtrier. Mais Staline tient l’empire d’une main de fer, et gare à ceux qui tenteraient de contredire les ordres…
Entremêlant complot politique et corruption sur fond de toiles dérobées, Et soudain le chasseur sortit du bois est un thriller d’autant plus glaçant qu’il puise son efficacité dans les faits réels l’ayant inspiré.

avril, 2023
14.50 x 24.00 cm
496 pages

Mireille BROUDEUR-KOGAN

ISBN : 978-2-330-16925-1
Prix indicatif : 24.50€



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Le décor, le quotidien, les personnages, l'atmosphère... sont autant de pièces d'une remarquable reconstitution historique des débuts de l'ère stalinienne où l'autrice nous entraîne avec d'autant plus de fascination que ce robuste polar est inspiré de faits réels et porté par une écriture au ton juste. Impossible de le lâcher.

Anne-Sophie Hache, LA VOIX DU NORD

Ioulia Iakovleva nous plonge dans un pays en proie à une peur collective. Le romantisme révolutionnaire a cédé la place à la réalité stalinienne. Les purges ne font que commencer. La délation, encouragée par une police avide de renseignements, est érigée en mode de vie. Au-delà de l’intrigue, Et soudain le chasseur sortit du bois est une description clinique d’une société totalitaire qui entend effacer toute individualité. Un thriller efficace.

Mohamed Berkani, FRANCE INFO CULTURE

Tout ce qui permet de comprendre la psyché du peuple russe est bon à prendre. En particulier, lorsque les explications s’inscrivent dans un contexte historique passé. Ce qui permet souvent d’expliquer le présent. Le polar frigorifique de la romancière et dramaturge Ioulia Iakovleva nous donne quelques solides pistes. Avec un certain brio. [...] Inspiré de faits réels, le thriller de Ioulia Iakovleva aurait presque un côté salvateur. Celui de nous rappeler que rien de bon ne sort d’un régime totalitaire. 

Karen Lajon, LE JDD

Avec [son enquêteur], on découvre le système de magasins approvisionnés pour que les puissants, et eux seuls, ne souffrent pas de pénurie. On observe avec effroi des gens disparaître du jour au lendemain, cette peur omniprésente du voisin, du collègue. On arpente, enfin, le musée de l’Ermitage, où les plus beaux tableaux de maîtres se sont évaporés. Le tout forme un roman fascinant sur l’émergence d’un monde totalitaire et de la corruption déjà à l’œuvre derrière les idéaux revendiqués.

Agnès Laurent, L'EXPRESS

Dans la Russie stalinienne du début des années 1930, tout se dérègle très vite. On ne sait plus qui espionne qui, qui travaille pour la police politique – le sinistre Guépéou – et surtout si le but poursuivi est la manifestation de la vérité, la recherche du coupable, d’un mobile ou bien le zèle mis à faire correspondre les résultats de l’enquête à une vérité édictée par la bureaucratie afin de développer un récit digne de son régime et aussi (surtout) utile à la préservation de ses intérêts individuels et collectifs.

Claude Moro, L'ANTICAPITALISTE

Amateurs de polars à connotation historique, ne ratez surtout pas ce thriller glaçant sur une période généralement peu couverte par le roman noir : le contrecoup de la NEP, cette politique mise en place par les Bolchéviques à partir de 1921 […] L’autrice puise dans des faits réels une intrigue élaborée qui dénonce une corruption et des complots politiques toujours d'actualité, tout en nous faisant revisiter de façon très imagée un pan traumatisant de l'histoire russe.

Isabelle Lesniak, LES ECHOS

Ioulia Iakovleva décrit remarquablement la détresse sociale des lendemains désenchantés. […] Avec une grande maîtrise, [elle] distille un récit inquiétant à souhait ponctué de traits d’humour. Elle mène à terme, sans relâche, une fresque sociale dans laquelle même être amoureux rend paranoïaque. […] Basée sur un épisode historique encore peu commenté, la vente discrète par le Gouvernement soviétique de 250 peintures du musée de l’Ermitage vers des acheteurs occidentaux, l’intrigue, entre ces tableaux disparus et les meurtres, reste un mystère bien entretenu jusqu’à la fin du livre.

Michel Martinelli, ENCRES VAGABONDES

Le roman nous plonge sans détour dans la réalité russe de l’époque. […] Personnage principal, l’inspecteur Zaïtsev se révèle progressivement, au fil de pages où on le sent se densifier, quasiment prendre corps, il en devient de plus en plus crédible et on l’en vient même à ressentir de la sympathie pour lui.

Nicolas Fanuel, ENCRE NOIRE

Ioulia Iakovleva ressuscite avec talent la vie en Union soviétique au début des années 1930 […] Un commissariat de police semblait le décor idéal pour observer ce glissement progressif dans l’arbitraire et la terreur. Ioulia Iakovleva s’y installe avec malice tout en pimentant son récit d’une bonne dose de suspense. […] Ioulia Iakovleva restitue avec talent l’atmosphère de peur et de méfiance qui s’installe à tous les niveaux de la société et qui coexiste malgré tout avec les occupations et les bonheurs quotidiens. Elle recrée la vie surréaliste des appartements communautaires tout en évoquant avec humour la qualité souvent médiocre de la nourriture. La description de la ville renforce encore le caractère prenant de ce livre.

Mireille Descombes, LE TEMPS

II y a bien des raisons pour apprécier Et soudain le chasseur sortit du bois. Le brio avec lequel loulia lakovleva déroule l’intrigue, la finesse avec laquelle elle campe des personnes partagées entre détermination et fatalisme, le réalisme de sa peinture d’une Russie des années 30, déjà pleinement sous le joug de Staline. […] Chemin faisant, loulia lakovleva sait surtout nous plonger dans cette atmosphère oppressante d’une Russie dont les citoyens ne savent même plus s'ils doivent davantage redouter la misère ou la peur. Un roman conçu comme un tableau fait de petites touches mais parfaitement maîtrisé. 

Stéphane Bugat, LE TÉLÉGRAMME

Impossible de lâcher ce roman qui, dès l’entrée en matière, nous confronte avec une scène de crime dans un de ces appartements communautaires, typiques de l’époque. […] Inspirée de faits réels, l’intrigue est une magistrale plongée dans le totalitarisme soviétique, à l’aube des grandes purges staliniennes des années 1930. Un coup de maître !

Isabelle Mity, HISTORIA

S’il est assez rarement traduit en France, le polar russe a des choses passionnantes à nous raconter sur son pays. Dans Et soudain le chasseur sortit du bois, Ioulia Iakovleva nous raconte la vie d’un policier et de son équipe à Leningrad, dans les années 1930. […] Ne négligeant jamais les rebondissements propres au genre, l’auteure sait aussi évoquer les petites misères d’une existence « révolutionnaire » d’un grisâtre absolu.

Jean-Marc Le Scouarnec, LA DÉPÊCHE DU MIDI

Un polar enlevé combinant politique et art, sur fond de corruption à grande échelle.

Charlotte Bourgeois, BEAUX-ARTS MAGAZINE

Ce roman glaçant est une implacable plongée au cœur du système soviétique en route vers la collectivisation à outrance, fait de surveillance, de purges et d'épuration, où la police politique (le Guépéou) a les pleins pouvoirs, où chacun est un suspect en puissance.

Michel Paquot, L'AVENIR

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