Devore, banlieue de San Bernardino, Californie. Luke aurait préféré ne jamais retourner sur les terres de son enfance. L’événement traumatisant dont il a été témoin à l’âge de sept ans l’a changé à jamais. Il est rongé par la honte de ne pas avoir su l’encaisser comme un homme – comme un vrai Crosswhite, en digne héritier de son père, Big Bobby, à la tête d’un redoutable réseau de trafiquants. Mais une guerre de clans éclate et Luke se retrouve confronté à ce qu’il a toujours cherché à fuir. La devise de la famille est claire : sang et amour. Reste à savoir s’il est prêt, pour prouver son amour, à sacrifier la personne qui compte le plus pour lui.
Dans une prose toujours aussi percutante et immersive, Jordan Harper livre un roman noir poignant et maintient jusqu’au dénouement explosif cet équilibre si fragile entre violence et beauté.
avril, 2024
13.50 x 21.50 cm
320 pages
ISBN : 978-2-330-19029-3
Prix indicatif : 22.50€
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Dans cette bande, il y a des bons, des brutes et des truands. […] Comme Jordan Harper est un champion du roman noir, tout cela va vite virer au pandémonium entre petits trafiquants et suprémacistes en surnombre.
Le dernier roi de Californie est construit comme une tragédie grecque aux subtils reflets de conte noir. Un voyage captivant, saisissant d’émotions. Jordan Harper manie les mots comme des stylets qui s'enfoncent à même la chair vive.
II [...] signe, sur fond de classiques de Def Leppard ou de trash metal saturé, un roman noir troublant sur l'amitié et la loyauté, baignant dans une violence extrême, nerveusement chorégraphiée.
Harper signe ici un polar bien noir, grillé par le soleil et les feux de la mort. De quoi faire un sacré film !
Ce roman ne s’embarrasse pas de non-dits ni de périphrases. C’est du brutal. Du « qui tache ». Ça sent le bourbon, les grosses cylindrées et la camaraderie macho;
Le dernier roi de Californie, cauchemar aux accents Thrash Metal hurlant prend aussi souvent aux tripes. Du bon noir.
Jordan Harper, auteur de ce Dernier Roi de Californie, revendique l’influence d’Ellroy et de McCarthy, côté littérature, et des frères Coen et de Tarantino, rayon cinéma. […] On y retrouve le rythme, la noirceur et l’efficacité des uns et des autres, l’ambiance poisseuse et la violence prête à exploser à chaque fin de page, l’attention aux personnages plus ou moins déglingués.
Jusqu’où peut aller la loyauté quand elle implique de se perdre à tout jamais ? Vous avez 320 pages pour y répondre.