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Et Baboucar marchait devant



Baboucar, Yaya, Ousmane et Robert, jeunes demandeurs d’asile hébergés à Pérouse, sont en attente d’une décision administrative, suspendus entre l’espoir et la crainte d’un refus. Sous l’impulsion de Baboucar, ils décident de s’offrir une virée en train jusqu’à l’Adriatique. Leur voyage sera rythmé par toutes sortes de rencontres, de moments de nostalgie, de désirs et de rêves, pendant qu’autour d’eux les gens du cru balancent entre sympathie et méfiance, curiosité et hostilité. Adoptant également le point de vue des quatre adolescents, l’auteur obtient un effet de décalage non dénué d’ironie en dépeignant une Italie à la fois provinciale et emblématique dans l’accueil qu’elle réserve aux étrangers. Et ce week-end commencé dans une sorte d’allégresse s’avère n’être qu’une parenthèse fragile que le moindre incident peut faire basculer dans le drame…
Avec sa justesse de ton, à la fois poétique et sans pathos, ses dialogues percutants et l’émotion qu’il suscite, le roman de Giovanni Dozzini, road-trip plein de pudeur et d’humanité, propose un regard neuf sur l’exil.

juin, 2022
11.50 x 21.70 cm
176 pages

Marguerite POZZOLI

ISBN : 978-2-330-16632-8
Prix indicatif : 21.30€



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Car, durant ces deux jours, il va leur arriver quelques aventures. Banales pour un autochtone, risquées pour un clandestin. Et c’est cette vie simple, avec tout ce qu’elle recèle de souffrances, de tensions, de frustration sexuelle, que dépeint ici minutieusement Giovanni Dozzini. Avec empathie, mais sans misérabilisme, réquisitoire, ni forcer le trait.

Jean-Claude Perrier, LH LE MAGAZINE

Un voyage au centre de l'Italie parsemé de rencontres, où ils partageront rêves, obsessions et peurs les plus profondes. Un délice.

Sophie Greccuccio, RTS

Un roman original et émouvant qui montre l'Italie d'aujourd'hui à travers le regard de jeunes demandeurs d'asile.

Pascale Fauriaux, LA MONTAGNE

La beauté du livre ne se limite pas à sa seule valeur sociale. L'écriture sobre et sans rhétorique, objective et factuelle, porte des traces poétiques évidentes.

Riccardo Borghesi, L'ITALIE À PARIS

Giovanni Dozzini, lui, a opté pour la démarche inverse et bien plus rare, parler d’immigrés avec son regard d’Italien. Le minimalisme de son projet participe probablement de sa réussite. L’auteur évite tout pathos et se garde d’idéaliser ses personnages ou de diaboliser les Italiens qu’ils croisent durant leur escapade […] 

Jean-Bernard Vuillème, LE TEMPS

D'une écriture poétique, l'auteur nous raconte leur périple dans une Italie authentique à la fois chaleureuse et méfiante à leur égard. […] Un regard différent sur l'exil.

AMINA

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