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Indépendance

Sous-titre
Terra Alta II



Melchor quitte provisoirement sa Terra Alta d’adoption pour venir prêter main-forte aux services de police de Barcelone dans une affaire de tentative d’extorsion de fonds basée sur l’existence présumée d’une sextape. L’enquête doit être menée avec célérité et discrétion car la victime est la maire de la ville.
L’inspecteur plonge alors dans l’univers de la haute bour­geoi­sie catalane et de ses rejetons élevés au-dessus des lois. Protégées par un clan qui leur assure une impunité de classe, ces âmes si bien nées connaissent peu de limites et la vie des sans-grades leur est parfaitement indifférente. Sous un vernis de raffinement, ces privilégiés n’ont rien à envier aux prostituées et aux junkies peuplant les bas-fonds qui ont vu naître l’enquêteur. Et quand le chantage est assorti d’une demande de démission de l’édile, il apparaît évident qu’il est le fruit d’une manœuvre politique visant à déstabiliser la mairie pour favoriser quelques intérêts. L’indéfectible intégrité de Melchor est mise à rude épreuve au contact des rouages du pouvoir, là où règnent le cynisme, l’ambition décomplexée et l’arrogance des nantis.
Indépendance est un roman furieux qui brosse un portrait sans fard des élites politiques et économiques barcelonaises et vient épingler un mouvement souverainiste qui, en guise d’indépendance, entendrait surtout préserver celle de sa caste.

mai, 2022
14.50 x 24.00 cm
352 pages

Aleksandar GRUJICIC
Karine LOUESDON

ISBN : 978-2-330-16543-7
Prix indicatif : 23.00€



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Extorsion économique ou déstabilisation politique ? L'auteur revient ici sur la tentative de sécession de la Catalogne en 2017 et brosse un portrait sans fard des élites politiques et économiques, capables du pire pour se maintenir au pouvoir, et de leurs rejetons, qui vivent au-dessus des lois en toute impunité.

Martine Freneuil , LE QUOTIDIEN DU MÉDECIN

Javier Cercas nous embarque dans une enquête complexe et prenante. Le récit est dense et détaillé. II dénonce avec force toutes les formes de corruption et montre combien le populisme et le régionalisme sont des arguments utilisés pour de seules ambitions personnelles. II y voit là non seulement une atteinte à la morale mais aussi une trahison démocratique. Très intéressant.

Marie-Aimée Bonnefoy, LA CHARENTE LIBRE

Javier Cercas livre un diagnostic plus que sombre sur la classe politique et les psychés collectives, à l'heure où la manipulation des esprits et les populismes en tout genre étendent leurs rets sur notre monde. Désespéré ? Pas tout à fait. Car pour Javier Cercas, il existe un autre genre de fiction, antidote parfait aux mensonges politiques : la littérature. Indépendance est un acte de foi envers les livres, à travers la voix de son héros Melchor, blessé mais idéaliste envers et contre tout et qui lâche cette sentence ultime : « Les romans ne servent à rien, sauf à nous sauver la vie. »

Sophie Pujas, ALIBI

C’est en filigrane une dénonciation implacable du processus lancé par les indépendantistes qui est raconté dans ce roman brillant et passionnant. La classe politique est passée à la moulinette.

Michel Litout, L'INDÉPENDANT

Une nouvelle fois, Javier Cercas déroule avec virtuosité une enquête policière dans un contexte politique miné où le gouvernement et haute bourgeoisie sont « pourris jusqu’à la moelle ». Plein d’autodérision, il cite à plusieurs reprises le premier tome, Terra Alta, qualifié de « petit roman de Javier Cercas ». Un roman dont Melchor est déjà le héros mais qu’il se flatte de ne pas avoir lu !

L'ALSACE

Tous les thèmes de Javier Cercas y sont : l'ambiguïté, l'éthique, la recherche d'un absolu.

David Médioni, ERNEST !

Au fond, de sa capacité à construire des récits non linéaires, Javier Cercas avait déjà fourni la preuve éclatante dès son court roman Le Mobile, en 1987. Mais autant cette habileté tournait alors au jeu virtuose (un hommage à son maître Borges ?) autant, dans Indépendance, il sert une critique sociale et politique qui vire au carnage, mordant sur le champ philosophique en interrogeant la notion de liberté.

Le roman de Javier Cercas a beau se passer en Catalogne, la question indépendantiste est reléguée à l'arrière-plan. L’indépendance au cœur du livre est celle de l’être humain au XXIe siècle. Laissez-vous porter par l’enquête et ses rebondissements, et, comme Melchor, vous irez de surprise en surprise...

Éric Faye, BASTILLE MAGAZINE

Magnifique plaidoyer pour les livres et la littérature, Indépendance constitue aussi une implacable dénonciation du pouvoir politique dont il met à nu les mécanismes. Critique violente et crue de l’envers d’une société à l’apparence policée, portée par une écriture puissante, ce roman subjuguera jusqu’à la fin le lecteur. À lire d’une traite.

Marion Poirson-Dechonne, MARE NOSTRUM

Dans une mise en abyme, l'auteur mêle habilement réalité et fiction tout en continuant à disséquer l'histoire contemporaine de l'Espagne. Encore un grand roman pour l'écrivain espagnol...

TÉLÉ STAR JEUX

C'est décapant.

Sébastien Dubos, LA DÉPÊCHE DU MIDI

Un très bon polar politique.

LES DERNIÈRES NOUVELLES D'ALSACE

Les romans de Javier Cercas ont ceci d’excitant qu’ils déjouent toujours vos attentes. Vous pensiez lire un polar : plutôt une chronique politique acerbe de la Catalogne. Vous vous remuez les méninges pour démêler l’intrigue, mais, aux trois quarts du roman, vous voici pantois avec la solution bien en évidence et le pressentiment que quelque chose vous a néanmoins échappé. 

Victorine de Oliveira, PHILOSOPHIE MAGAZINE

L’auteur de Soldats de Salamine déploie une intrigue ingénieuse et signe un roman courageux qui pointe du doigt les dysfonctionnements de la Catalogne.

Elena Paz, QUE TAL PARIS ?

Sacré Javier Cercas ! II ne manque pas une occasion de se mettre en scène dans ses propres romans. Une manière de rappeler que si l’auteur devient une fiction, le statut même de la fiction s’en trouve ébranlé. Dans Indépendance, c’est son précédent roman, Terra Alta, qui est vertement critiqué par ses propres personnages qui lui reprochent d’avoir falsifié le réel. L'astuce est particulièrement subtile, elle rappelle la précarité de la vérité, en particulier quand elle dérange. Ce qui est à l’évidence le cas dans Indépendance.

Mireille Descombes, LE TEMPS

En attendant la parution du troisième tome de Terra Alta, on comprend que, pour nombre de critiques et de lecteurs, les deux premiers ont suffi pour que Melchor Marín, personnage terriblement attachant par sa complexité, figure d’ores et déjà parmi les grands flics du roman noir contemporain, aux côtés du Kurt Wallander de Henning Mankell et du Pepe Carvalho de Manuel Vázquez Montalbán.

Pierre Assouline, BLOG LA RÉPUBLIQUE DES LIVRES

Le roman est solidement architecturé, les dialogues sont affûtés comme des lames de Tolède ; on marche dans l’affaire. 

Michel Audétat, LE MATIN DIMANCHE

En refermant Indépendance, le lecteur qui n’a pas encore lu le 1er tome de la trilogie dont ce livre est le deuxième tome, n’a qu’une hâte : se jeter dans la lecture de Terra Alta, où tout a commencé. Car au-delà du suspens, l’œuvre de Cercas est tout simplement captivante.

Marie-Cécile Bérenger, LA PROVENCE

Autant critique politique que thriller, Indépendance met en doute la sincérité des élites du mouvement nationaliste, interroge la notion de justice et tente d’offrir une rédemption à un policier sanguin, seul parmi ses collègues à ignorer qu'un certain Javier Cercas a écrit un livre sur lui ! 

Béatrice Arvet, LA SEMAINE DE NANCY

Un livre fin, intelligent et bien écrit qui interroge aussi la place de chacun dans la société. 

FRANC-TIREUR

L’intègre Melchor va devoir affronter un monde où tous les coups sont permis et où les masques, quand ils tombent, dévoilent le cynisme des politiques. Quant à Javier Cercas, il prend ici un plaisir manifeste à s’attaquer à la toute-puissance des nantis.

Gilles Heuré, TÉLÉRAMA