Durant les années 1970, The Carpenters est le groupe le plus populaire aux États-Unis. Un immense succès (100 millions de disques vendus) qui s'explique par l’alchimie unique entre ses deux membres fondateurs, Richard et Karen Carpenter, un frère et une sœur. Ces deux enfants de la classe moyenne imposent un retour à l'ordre musical après la révolution psychédélique, avec des hits aussi romantiques que réactionnaires, tels «Close to you», «We’ve Only Just Begun» ou «Rainy Days and Mondays». Mais derrière cette «success story» se cache une tragédie. «La Disparition de Karen Carpenter» raconte cette histoire, nous amenant à porter un regard de côté sur les grands phénomènes socio-culturels qui marquèrent l'Amérique de l'époque.
septembre, 2017
14.00 x 19.00 cm
132 pages
ISBN : 978-2-330-08129-4
Prix indicatif : 15.00€
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Un passionnant essai.
C’est passionnant.
Dans cette édifiante radiographie des 70’s, Clovis Goux dévoile les secrets d’un duo pop symbolique du retour aux valeurs traditionnelles de l’Amérique.
C'est avec beaucoup de finesse dans I’analyse autant que dans le style non dénué d'humour que Clovis Goux dresse un portrait au vitriol d’une certaine Amérique prête à dévorer ses enfants en même temps qu'elle tue ses rêves. Idéal consumériste avec ses centres commerciaux, ses shows télé sponsorisés par des marques de dentifrice, archétype féminin de la ménagère joyeuse : tout cela s'écroule au début des 80s. Les pauvres ne passent pas la seconde et les petites filles sages crient leur révolte en se faisant crever de faim.
Clovis Goux explore le côté obscur du business musical.
Fin, bourré d'humour malgré le sujet— mais jamais à ses dépens — ce bijou de livre passionnant et documenté, est porté par une langue ciselée et un très réjouissant sens de la formule de l'auteur. Chouette lecture.
Une écriture qui tient à distance son sujet tout en faisant preuve de délicatesse, de pudeur.
Ce critique de rock devrait être romancier.
Clovis Goux se saisit de l’histoire des Carpenters pour décrire avec brio toutes les névroses de l’Amérique des années 1960 et 1970. En 125 pages seulement, il fait défiler l’histoire sociale, politique et musicale du pays, avec les Carpenters en contrepoint. La féerie est en toc et l'excellent livre de Clovis Goux s'attache à raconter la partie cachée de ce star system qui détruisit Karen Carpenter. Remarquablement écrit par Clovis Goux.
Le journaliste Clovis Goux retrace avec tact, érudition et passion, la brève apparition sur terre de cette icône à la voix d’or ignorant les tremblements de son époque.
Curieux et passionnant essai.
Dans un ouvrage passionnant, le journaliste Clovis Goux prend comme prétexte la vie de Karen Carpenter, rock star au destin tragique, pour mettre le sujet de l’anorexie sur le devant de la scène.
Le journaliste dépeint un tableau de la société américaine des années 1960 et 1970 où les destinées ont le parfum de crépuscule anticipé.
À la fois merveille d’essai pop et exploration du mal en Amérique.
Le portrait de toute une époque.
Un livre sur le danger toxique de l’hypocrisie. J’ai adoré ce livre !
C'est pop et funeste, c'est la bio d'une idole un peu ring' et aussi le portrait à grande vitesse de l'Amérique de Nixon. Tragique.
L'auteur se livre à une radioscopie de la Californie et de l'Amérique de années 60, à la fois minutieuse et parfaitement resserrée, dans laquelle le parcours tragique de la jeune chanteuse (elle mourra à 32 ans) s'insère à la perfection. Clovis Goux a ce qui manque à 98 % des auteurs de ces horribles bouquins : du style.
Dans un ouvrage passionnant, le journaliste Clovis Goux prend comme prétexte la vie de Karen Carpenter, rock star au destin tragique, pour mettre le sujet de l’anorexie sur le devant de la scène.
Ce texte brillant et émouvant fait redécouvrir celle qui fut « l’une des plus grandes chanteuses de l’histoire », selon Paul McCartney.
Clovis Goux réussit une tâche audacieuse : saisir cet envers du conformisme américain, celui des banlieues blanches et propres cachant des épouses gavées de tranquillisants et leurs filles à la grâce mortifère.