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La maison des chagrins



Eduardo tente de survivre dans un appartement sans âme, grâce à l’alcool et aux psychotropes que lui prescrit la psychiatre chargée de sa réinsertion. Il vient de purger une peine de prison pour le meurtre du chauffard qui a tué sa femme et sa fille, voilà quatorze ans. Peintre autrefois coté, il gagne sa vie en exécutant à la chaîne des portraits anonymes que sa galeriste place dans les grandes surfaces. Un jour, celle-ci lui transmet une bien étrange commande : une célèbre violoniste lui demande de réaliser le portrait de l’homme qui a tué son fils. Elle veut pouvoir déchiffrer sous les traits de l’homme les caractéristiques de l’assassin. Unis dans la même douleur, la commanditaire et l’artiste ouvrent bientôt la boîte de Pandore, déchaînant tous les démons qui s’y trouvaient enfouis.

Le pinceau d’Eduardo met au jour une galerie d’êtres tourmentés, enfermés dans un drame qui a figé leur existence : un jeune Chinois androgyne qui fait commerce de son corps, un fils de combattant de l’OAS enrichi par le gaz et le pétrole d’Alger, un ex-agent de la police politique de Pinochet, un Arménien sans foi ni loi, une jeune fille abusée par l’amant de sa mère, un mercenaire soufi… Autant de personnages qui hantent la maison des chagrins, pris au piège d’une vengeance désespérée et d’un hasard qui n’est que l’autre nom du destin.

Assemblant sous les yeux du lecteur les mille et une pièces d’un terrifiant puzzle, Víctor del Árbol signe un roman vertigineux de maîtrise, glaçant de noirceur et désarmant d’humanité.

septembre, 2013
14.50 x 24.00 cm
480 pages

Claude BLETON

ISBN : 978-2-330-02246-4
Prix indicatif : 23.50€



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Le lecteur navigue sur les eaux tourmentées du roman noir; mieux vaut donc savoir qu'il n'en sortira que tourneboulé, mais certain d'avoir croisé la plume d'un maître du genre.

Nicolas Aguirre, Télé poche

Une histoire dense, sombre comme la nuit, triste comme la mort.

Jean-Paul Guéry, Presse Océan

Un thriller très bien construit, le suspens est terrible et vraiment tenu jusqu'à la dernière page.

Armelle Ringeval , L'avis du libraire dans Madame Figaro

Victor del Arbol vous entraîne dans un puzzle hallucinant sur le thème de la vengeance, impulsive ou canalisée en froide manipulation. (…) édifice stupéfiant, cette "Maison des chagrins" à la fin aussi inimaginable que le fond de la boîte de Pandore.

Jean-Louis Debré, Le Point

Un formidable récit sur la vengeance, où la rédemption n'existe pas.

Yann Plougastel, M le magazine du Monde

Un thriller visceral qui conduit chaque être vers ses confins les plus obscurs.

OUEST France

L'écriture de Victor del Arbol enveloppe chaque geste et chaque pas d'une beauté triste. D'une grande élégance, aussi.

Nicolas Dufour, Le Temps

Victor del Arbol nous emporte à nouveau avec maestria dans son univers profondément sombre et tourmenté.

En véritable écrivain, Victor del Arbol impose sa vision singulière du cercle de l'enfer terrestre, dont les lignes qui séparent mafieux, violeurs, pédophiles et gens ordinaires s'avèrent terriblement poreuses. Une fois le livre refermé, les fantômes de cette humanité fracassée vous hanteront encore longtemps".

François Lestavel, ParisMatch.com

Del Arbol n'est pas un écrivain ordinaire. Un ton juste, parfois glaçant, une finesse d'écriture, un sens du détail.

Une réussite.

Marc Fernandez, MetroNews

Dur, pervers, humain. Magistral.

Kareen Janselm, NVO

Un puzzle éblouissant.

Un roman dur, âpre, mais qui marque au fer rouge.

Catherine Balle, Le Parisien