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La veille de presque tout


L’inspecteur Ibarra a été transféré depuis trois ans dans un commissariat de sa Galice natale après avoir brillamment résolu l’affaire de la petite disparue de Málaga. Le 20 août 2010, 0 h 15, il est appelé par l’hôpital de La Corogne au chevet d’une femme grièvement blessée. Elle ne veut parler qu’à lui. Dans un sombre compte à rebours, le récit des événements qui l’ont conduite à ce triste état fait écho à l’urgence, au pressentiment qu’il pourrait être encore temps d’éviter un autre drame.
À mesure que l’auteur tire l’écheveau emmêlé de ces deux vies, leurs histoires – tragiques et sublimes – se percutent de plein fouet sur une côte galicienne âpre et sauvage.
Une fillette fantasque qui se rêvait oiseau marin survolant les récifs, un garçon craintif qui, pour n’avoir su la suivre, vit au rythme de sa voix, un vieux chapelier argentin qui attend patiemment l’heure du châtiment, un vétéran des Malouines amateur de narcisses blancs…
Aucun personnage n’est ici secondaire et l’affliction du passé ne saurait réduire quiconque au désespoir. Chacun est convaincu que le bonheur reste à venir, ou tente pour le moins de s’inventer des raisons de vivre. C’est ainsi que, dans ce saisissant roman choral, l’auteur parvient à nimber de beauté l’abjection des actes, et de poésie la noirceur des âmes.

janvier, 2017
14.50 x 24.00 cm
320 pages

Claude BLETON

ISBN : 978-2-330-07266-7
Prix indicatif : 22.50€



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Aucun personnage n'est ici secondaire et l'affliction du passé ne saurait réduire quiconque au désespoir. Chacun est convaincu que le bonheur reste à venir, ou tente pour le moins de s'inventer des raisons de vivre. C'est ainsi que, dans ce saisissant roman choral, l'auteur parvient à nimber de beauté l'abjection des actes, et de poésie la noirceur des âmes.

Horizons Nord pas de Calais

Au gré d’une chronologie bousculée, mais très maîtrisée, le lecteur pénètre dans une série d’histoires parallèles et imbriquées. Et jusqu’aux dernières pages, on ignore si toutes ces fleurs éparpillées vont finir par former un bouquet. Dans ce nouveau polar, Víctor del Àrbol a voulu traiter du pardon, celui que l’on accorde à l’autre, mais aussi à soi-même, « l’acte le plus héroïque que nous puissions faire » dit-il. Il est également allé très loin dans l’art d’allier maîtrise et lâcher-prise.

Mireille Descombes, Le Temps

Suivant Ibarra, une sorte d'Humphrey Bogart naufragé des années 2000, le lecteur s'enfonce dans un épais brouillard qui va peu à peu se dissiper, sans que la résolution de l'enquête soit vraiment le but recherché. Convoquant les films noirs, flirtant parfois avec Psychose d'Hitchcock, Victor del Arbol écrit une partition dans laquelle les motifs se répètent et se répondent : (…).

Sophie Joubert, L’Humanité

Les histoires qu'il raconte, imbriquées les unes dans les autres, n'ont d'autre but que de procéder à une généalogie du mal.

Son roman semble écrit par une nuit sans lune. Dans ces ténèbres, hommes et femmes sont fantomatiques. (…). Il y a aussi des pères qui demandent pardon quand leur enfant ne s'y attend plus, et, surtout, des amours qui résistent à tout, au temps et aux

malheurs. Comme si l'amour des hommes pour leur femme finalement les sauvait.

Astrid de Larminat, Le Figaro Littéraire

Un roman remarquable sur le bien et le mal, le pardon et la rédemption. Victor del Arbol signe le magistral La Veille de presque tout.

Bernard Poirette, RTL

(…) Victor del Arbol, auteur de polars et même bien plus que ça, de grands romans tout court. De très grands romans sur les tréfonds de l’âme humaine.

Bernard Poirette, RTL

Une plume magnifiquement sinueuse, une construction littéraire virtuose, une fascinante toile d’araignée.

Eliane Paty, Marianne

Avec La veille de presque tout Victor Del Arbol nous offre un nouveau roman qui brasse les influences de la grande  littérature blanche , avec des fresques romanesques brassant les lieux et les époques,  et celles de la littérature policière  avec des personnages et des situations reprenant les codes et caractères du roman noir, les romans de Del Arbol étant souvent teintées de noirceur absolue et d'une mélancolie belle à pleurer.

Blog Baz’art

Victor Del Arbol ne cesse de surprendre et de s’affirmer comme un auteur majeur de sa génération, un auteur qui lui, a des choses à dire et à raconter. Et comme conteur on peut difficilement ne pas se laisser subjuguer par ce virtuose des mots !

Blog Passion Polar

Au fil d’un puzzle narratif à la construction brillante, sombre comme l’encre, Víctor del Árbol mêle les époques, alterne flash-back, moments d’introspection, séquences abjectes et instants poétiques. Il aborde avec finesse des thèmes comme le pardon, l’innocence brisée de l’enfance, le remords et la haine. Et c’est magnifiquement écrit.

Jérôme Béalès, La Vie

Avec La Veille de presque tout (…), Víctor del Árbol signe un roman magistral par son écriture racée, sa construction brillante, la troublante épaisseur de personnages qui évoluent avec maestria. Au fil d’une intrigue qui aimante, il nous emmène de La Corogne à Costa da Morte, mêlant souffrances d’aujourd’hui et stigmates d’hier.

Geneviève Simon, La Libre Belgique

Une nouvelle fois, le lecteur est emporté dans les méandres du récit de Victor del Arbol, qui sait mieux que quiconque écrire la douleur et la tristesse. La Veille de presque tout, (…), est à la fois un roman noir et un roman intimiste et philosophique sur la solitude des êtres qui errent dans le monde, comme les âmes perdues dans les limbes. Alliée à un art impeccable du récit, cette maîtrise de la construction, qui confère à chacun de ses livres l’ampleur d’une fresque courant sur plusieurs générations, l’a propulsé sur le devant de la scène littéraire en moins d’une décennie, figure de proue d’une nouvelle génération d’écrivains, (…).

Abel Mestre, Le Monde des livres

On lui parle de cette façon qu'il a, impressionnante, de construire la narration, comme ici autour du thème du rapport au passé, abordé de façon différente par chaque personnage. L'effet est captivant, à la fois répétitif et renouvelé ; on dévore ce drame comme une tragédie grecque, un roman russe ou l'étude approfondie d'un sujet. »

 

Ses phrases sont plus concises, son vocabulaire plus précis, et la galerie de personnages dont il est coutumier, plus ramassée, compacte. Ses personnages, des âmes en peine- (…) -, ont gagné cette fois en épaisseur, entraînant le lecteur plus loin encore dans leurs abîmes ; c'est une parfaite réussite.

Julie Malaure, Le Point

Victor del Arbol s'attaque de nouveau à une construction narrative ambitieuse qui jongle avec les époques (...), les lieux et les trajectoires individuelles. (…) A la noirceur des âmes, l'auteur répond avec la beauté d'une chanson de Nine Inch Nails, reprise par Johnny Cash (Hurt), un tableau de Gauguin, un poème de l'Argentin Juan Gelman, (…).

Pierre Sorgue, Le Parisien Magazine

De l'Espagne franquiste aux tortures de la dictature argentine, Victor del Arbol interroge ces hommes et ces femmes qui cherchent des raisons de vivre sans oublier les leçons du passé.

Christine Ferniot, Télérama

Au fil du roman, Victor Del Arbol se plaît à multiplier les voix, les temps, les lieux, en un tourbillon entêtant, fascinant. Véritable magicien de la langue, il fait naître des atmosphères, des paysages des personnages en quelques mots Et cette incroyable puissance évocatrice est mise au service de la tragédie qui se déroule sous nos yeux.

Del Arbol est un auteur tragique. Qui aime à tirer les fils de la narration jusqu’ au point de rupture. Qui aime à réunir les ingrédients du drame en un seul lieu, un seul moment Jusqu’ à ce qu’ une étincelle jaillisse et fasse tout flamber.

Nadège Rousseau, Page des libraires

Dans ce roman construit comme un étau, l'auteur explore l'origine de la violence dans ce qu'elle a de plus brutal et de plus brut, nous endormant d'une langue poétique pour, ensuite, nous broyer.

Valérie Gans, Madame Figaro

Le chemin de la rédemption, c'est de remonter les mensonges que l’on s’est créés, remarque l'auteur. Quand j’écris, j'essaie de comprendre ma part d'ombre en sachant que

toutes les questions n’ont pas forcément une réponse. Et que toutes les réponses ne me conviendront pas. C est un exercice d'exploration, où il s'agit de poser la bonne question, d'attendre la réponse… et de l’accepter. C'est important parce qu’elle m’apprendra qui je suis !» Ni un curé ni un flic, encore moins un moraliste. Mais un passionnant écrivain.

François Lestavel, Paris Match

Les personnages se croisent sans livrer leurs secrets, le décor est planté, ni hostile ni accueillant, et la force de Victor del Arbol est de passer ces ingrédients au shaker pour rendre incroyablement haletante cette histoire.

La dépêche du Midi

Plus resserré que ses livres précédents, ce nouveau roman noir de Del Ârbol reste quand même hanté par le passé, couturé de méchantes cicatrices et dévasté d’inconsolables chagrins.

Claire Devarrieux, Libération