Aller au contenu principal

La vie aveugle


D’un côté, un dialogue inespéré avec Van Gogh, in carné par un certain autoportrait qui interroge son propre trajet, sa vie d’objet, et le regard qu’on pose sur lui longtemps après sa mort.

De l’autre, une visite intense au “plus grand peintre contemporain”, exilé dans une ville, une langue et un pays qu’il déteste mais qu’il ne peut se résoudre à quitter.

Entre élans et défiance, comme une expérience de vertige maîtrisé,« La vie aveugle» approche l’art vécu des artistes, la tension entre «faire »et« croire», et le destin des œuvres dans des sociétés en crise.

janvier, 2017
10.00 x 19.00 cm
144 pages


ISBN : 978-2-330-07267-4
Prix indicatif : 15.00€



Où trouver ce livre ?
Ce livre existe également en version numérique

Idéologie, esthétique, sociologie, la palette de Loïc Merle est vaste.

En phrases enveloppantes comme des coups de pinceaux qui se superposeraient, mais n'en finiraient pas de dessiner le même motif, le livre explore un territoire très allemand, aux tonalités fortement sebaldiennes, ou, pour rester dans la peinture, pas très loin des hantises d'Anselm Kiefer.

Damien Aubel, Transfuge

Remarqué avec L'Esprit de l'ivresse, Loïc Merle s'intéresse a la notion d"'art dégénéré" dans un roman nerveux, ode à Van Gogh et Beckett.

Ces accents de rage évoquant ceux de Thomas Bernhard bombardant Salzbourg de ses invectives tragicomiques, une autre piste se dessine, qui pose "tout simplement" la question de "l'œuvre qui nous sauve".

Gérard Lefort, Les Inrockuptibles

ici, au fil de ces pages, Van Gogh en autoportrait, Auguste Strahl en peintre qui ne peint plus, ne sont pas des maîtres, ils ne donnent pas de réponse, car leurs yeux sont brûlés, écrit Loïc Merle, ils ne voient plus, et pourtant, leur vie n’est plus aveugle.

Géraldine Mosna-Savoye, France Culture, "Les chemins de la philosophie"

La Vie aveugle, titre emprunté à Duras, est un texte amical, embrassant, pensif.

Éric Loret, Le Monde des Livres

Une belle réflexion sur l'art à partir de l'autoportrait de Van Gogh offert à Gauguin.

Loïc Merle, dans La Vie aveugle, fustige les lumières de nos musées trop beaux pour être honnêtes et ouvrir nos yeux. Il pourfend, comme Courbet, les officiels de l'art, évoque un désopilant dîner au ministère de la Culture.

Patrick Grainville, Le Figaro littéraire

La solitude de l'artiste, le rejet de l'époque qui est la sienne : tels sont les thèmes d'un roman plein de colère, mais vivifiant.

Virginie Bloch-Lainé, Libération

Un petit livre mais dense, intelligent, ambitieux, risqué.

Marlène Métrailler, RTS, Espace 2, "Versus"

Du même auteur