Varian est un garçon singulier, doté d’une intelligence rare et d’une mémoire sans faille. Malgré l’amour de sa famille, il s’isole dès sa petite enfance. Hypersensible, surdoué et peu viril, il est vite en danger au lycée et devient un jeune homme compulsif, impuissant, obsédé.
Quand son père, depuis toujours marin pêcheur, doit quitter le foyer pour aller chercher du travail dans l’Ouest, quand sa mère demeurée sans nouvelles perd tout sens du réel, Varian, lui, est aux prises depuis longtemps déjà avec les voix qui parasitent et colonisent son cerveau.
Et c’est dans cet état, tout à la fois vulnérable et violent, qu’il part à la recherche de son père. Diplômé, il est facilement embauché sur le site de Terrebrute, au coeur même d’une région déchiquetée par de gigantesques opérations d’extraction pétrolière.
Là, Varian fait la connaissance de deux activistes écologistes…
« Le Club des miracles relatifs» est l’histoire de la confrontation entre deux formes de monstruosité, l’une humaine, l’autre post-humaine.
Un livre qui explore avec force une société inimaginable, mais déjà là.
avril, 2016
11.50 x 21.70 cm
304 pages
ISBN : 978-2-330-06069-5
Prix indicatif : 21.00€
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La romancière excelle dans cet art de décrire l’intériorité avec intensité.
Toujours piquante, toujours dérangeante.
C’est l’histoire d’un garçon trop sensible, né quelque part au nord d’un continent trop puissant… le jeune Varian s’enfonce à son tour dans les sables mouvants d’un monde affreusement noir, retourné comme la terre, et le lecteur, par la violence de cette horreur qui bouleversera tout.
Beaucoup de poètes s’invitent dans ce texte, très très particulier, très ambitieux qui demande de l’engagement de la part du lecteur(…) Il faut rentrer peu à peu dans les trous de ce texte (…) les espaces entre les mots sont agrandis (…) On a l’impression d’une partition.
Un roman qui ressemble à un roman d’anticipation ou de science-fiction, et qui peut-être hélas nous parle d’aujourd’hui. On retrouve mises en fiction, toutes les obsessions, de Nancy Huston, c’est-à-dire l’enfermement mental, l’environnement et le pillage de la planète, et puis la présence de son Canada natal qui n’est jamais nommé.