Sous-titre
daprès la nouvelle de Tchekhov
“Être libre, c’est être l’élu, servir la vérité, chercher la vérité, être de ceux qui rendront l’humanité meilleure [...]. Il faut tout sacrifier à l’idée de cette lutte – jeunesse, force, santé – et être prêt à mourir pour le bien commun et c’est un sort heureux ! [...] La liberté n’est peut-être qu’une illusion, mais n’est-il pas préférable de vivre d’une grande illusion ? Pousser librement dans le vent, comme une haute tige, plutôt que de se multiplier comme des arbustes résistants au froid.”
juin, 2022
15.00 x 20.50 cm
120 pages
ISBN : 978-2-330-16722-6
Prix indicatif : 16.00€
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Cette nouvelle d’une vingtaine de pages, Kirill Serebrennikov la déploie sur un spectacle de deux heures trente, en un geste de mise en scène ample et puissant, qui creuse le point de vue de chacun des personnages.
Serebrennikov n’a rien d’un artiste emberlificoté dans la chose politique. Il ne se sert pas de son art comme d’un outil de propagande. II rêve d’un moine noir, d’un spectre qui le placerait quelque part dans l’ailleurs de la création.
Le Moine noir de Kirill Serebrennikov est une cosmogonie multilingue, visuelle, musicale, dansée, onirique, une traversée des profondeurs de l’être et une expérience sensible, avec une troupe en symbiose.
Je l’ai trouvé puissant, je l’ai trouvé beau, je l’ai trouvé accessible.
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