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Le Roman de Jeanne et Nathan



Ce livre est un choc, une violence faite au corps que l’époque terrasse. Un roman entre tragédie et conte d’amour – Vous plait-il d’entendre un beau conte d’amour et de mort ? –, porté par une langue puissante, une dramaturgie épique, un rythme cinématographique, des personnages inoubliables.
L’histoire de Jeanne et Nathan est celle d’un réel que l’addiction met à distance, qu’elle rend supportable ou transcende en le falsifiant. Réunis, ils s’inventent un monde, une destination, un rêve de bonheur. Leur romantisme c’est l’amour fou de Tristan et Iseut ; leur échappatoire celle des enfants perdus de Peter Pan. Un envol.


Rentrée française 2023

« Dès mes plus jeunes annéesj’en avais l’intention. Ça se présentait sous forme de nouvelles, de plans de romans jamais écrits, de bandes dessinées très violentes, de nombreux films amateurs, de pièces de théâtre. J’étais solitaire, je vivais dans mes fictions. Aujourd’hui, j’ai envie que mes fictions vivent. Je voue un culte absolu à la fiction. Perpétuer ce culte est bien ma plus grande intention.

Pendant tout le collège, ma chambre était transformée en vidéo-club, je n’ai jamais eu de clients. Le cinéma donc : j’y ai consacré une grande partie de mes études et la moitié d’une thèse jamais terminée.

Je me suis aussi intéressé de près à la création théâtrale ; y participant sous de nombreux aspects, c’est devenu mon activité principale. Plus particulièrement la traduction de Shakespeare, auteur auquel je voue une passion. Passion pour l’oeuvre-monde, les dialogues, les ruptures des registres de langue, la précision de l’expression (tout le temps : la tentative du mot juste), l’art de la rupture, le flottement de la chronologie, l’irrévérence et l’incohérence, la pensée noble mêlée aux crasses besognes, la distanciation, la réussite d’un art si exigeant et si populaire à la fois, si universel et si intime, si tragique et si comique, si cruel et si tendre. Tout ça pour dire qu’avec Steven Spielberg, il est ma plus grande source d’inspiration. Voilà pour ce qui est de la forme.

Pour ce qui est du fond : c’est en 2019 que je décide de sauter le pas de l’écriture romanesque. Parce qu’il me semblait autant nécessaire à moi qu’à la société dans laquelle je vis, le thème du roman fut comme une évidence : la mutation contemporaine de la société de consommation vers la société de l’addiction. Rapidement, j’ai trouvé les personnages les plus à même de l’incarner : une actrice pornographique et un universitaire. Puis m’est apparue la métaphore suprême de l’addiction : la drogue. Et, enfin, le remède incomplet : l’amour. »

Clément Camar-Mercier

 

août, 2023
14.50 x 24.00 cm
352 pages


ISBN : 978-2-330-18210-6
Prix indicatif : 22.50€



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Ce livre existe également en version numérique
Prix Transfuge du Meilleur premier roman français -

Clément Camar-Mercier signe le premier roman français le plus abouti de cette rentrée : Le Roman de Jeanne et Nathan. Entre drogue, porno et Wagner. 
C’est bien parce qu’ils surgissent d’une fiction à la réalité augmentée que ces Héloïse et Abélard défoncés que sont Jeanne et Nathan vont s’imposer dans cette rentrée littéraire et au-delà. Clément Camar-Mercier a écrit le roman générationnel de ces jeunes adultes ayant payé dans leur chair l’addiction au porno comme à la drogue, qui ont été confinés au désespoir, qui ont rêvé d’indépendance et d’un « monde d’après » durant cette séquence de sevrage social loin des « rouages nécrosés de la consommation » ; puis qui sont retombés dans la dépendance avec l’idée que « la drogue du futur n’est pas celle qui nous permettra de fuir la réalité, mais celle qui réussira à nous redonner l’envie d’y vivre ». Grand livre.

TRANSFUGE

Dans la course annuelle organisée pour la rentrée littéraire, les « primo-romanciers » se distinguent généralement en deux catégories : il y a les petits poneys, formés à Sciences Po, dressés en atelier d’écriture, qui nous invitent à faire un tour du Luxembourg à dada sur leur dos, et il y a les chevaux sauvages qui nous jettent à terre dès le premier galop. Clément Camar-Mercier appartient à cette écurie d’indomptés qui ruent dans les brancards pour mieux nous traîner dans la poussière, dans la boue, sur le bitume. Chevauchée trash, Le Roman de Jeanne et Nathan n’épargne jamais le lecteur : trop de sexe, trop de drogue, trop de violence, trop de passion. Ce premier opus déborde en permanence. 

HARPER'S BAZAAR

La contemporanéité excessive des sujets se mêlent aux codes et à la structure des tragédies antiques pour faire de ce roman un grand moment d’amour qui rappellera les plus tristement célèbres couples de la littérature, en saupoudrant le tout d’irrévérence, d’humour noir et de cynisme.

PAGE DES LIBRAIRES

Il faut beaucoup de talent et de savoir-faire pour garder son lecteur avec tant de changements de rythme. L’auteur y parvient, l’air de presque rien, et même souriant tel un funambule, pourrait-on dire, tant une distance malicieuse s’invite dans la lecture du livre, comme si on était au théâtre. 
À dessein, ce premier roman sonne merveilleusement faux, juste assez pour soustraire le lecteur à un pathos un peu trop facile : juste assez faux pour être parfaitement juste, en somme.

LE MONDE DES LIVRES

Débute alors une danse, furieuse et sublime, entre Éros et Thanatos. Drame social au vitriol, Le Roman de Jeanne et Nathan est aussi la complainte douloureuse et poétique d’une génération désenchantée.

LIRE MAGAZINE LITTÉRAIRE

Une apothéose.
C’est le grand roman de la rentrée.

Arnaud Viviant, FRANCE INTER - Le masque et la plume

Dans ce roman totalement addictif (sans jeu de mots), l’auteur entremêle pensées et vibrations d’un monde que Shakespeare et Genet n’auraient pas renié.

MADAME FIGARO

C'est un roman implaçable sur la glissière du « j'aime » - « je n'aime pas ». C'est un roman qui marque, surtout, positivement, parce qu'on s'attache à ses personnages en voie de perdition : deux drogués... deux drogués hantés, spectraux et cyniques, dont les destins tragiques vont converger. Mais c'est un livre qui laisse d'autres goûts : ceux de la tristesse, de l'amertume, du dégoût, parfois. Ce livre porte un beau titre : Le Roman de Jeanne et de Nathan.

FRANCE CULTURE - Les Matins du samedi

Un très grand livre, un premier roman extrêmement réussi.

Frédéric Beigbeder, RADIO CLASSIQUE

Le Roman de Jeanne et Nathan donne l’impression de lire L’Écume des jours à l’envers. Au début règne le glauque et la souffrance, puis l’amour arrive et la lumière s’allume. On pense beaucoup à Boris Vian en lisant cette tragédie en trois actes (la dernière partie est un brutal retour à la réalité). Le livre se déploie en pétales étranges et luxuriants. En leur cœur, un poison toxique. La sève de notre époque malade, circulant dans ces pages comme un barbiturique. 

Élise Lépine, LE POINT

 Un roman très ambitieux, très drôle, un grand livre d’amour et trash, il y a tout pour plaire.

Frédéric Beigbeder, FRANCE INTER - Le masque et la plume

Le Roman de Jeanne et Nathan, c’est Roméo et Juliette réécrit par un fan de Scorsese qui est aussi traducteur de Shakespeare.

À chaque page, ce roman électrique est un festival de mots d’esprit, gages d’un talent exceptionnel. C’est quoi, un premier roman réussi ? C’est quand on se dit « waouh » à chaque chapitre et qu’on se met à retenir le nom de Camar Mercier.

FIGARO MAGAZINE

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