Hitler est-il réellement mort en se tirant une balle dans la tête ou s’est-il empoisonné au cyanure ? L’identification de son corps n’a pu se faire que sur la base de ses dents – des prothèses, en grande partie. Et si ces prothèses étaient des faux ? s’est demandé Luigi Guarnieri, sachant que le Führer avait fait recruter et former à son image plusieurs “doublures” susceptibles de le remplacer en cas de nécessité. À commencer par le musicien incompris qui est au centre de ce récit : Mario Schatten, piégé dans une abominable machination.
À la poursuite d’une vérité qui ne cesse de se dérober, l’agent secret américain Gren***** est chargé, durant une enquête qui dure plus de quinze ans et qui le conduit d’un bout à l’autre du monde – en Allemagne et en Autriche, en Argentine et en Italie, au Paraguay et en Suisse –, de faire la lumière sur la mort de Hitler, et sur ses circonstances. Il retrouvera ainsi la dentiste personnelle du Führer, et Egon Sommer, l’élégant directeur du département H, spécialisé en fabrication de fausses pistes…
Entre les atmosphères crépusculaires de la fin du Reich et les haciendas d’Amérique latine où se cachent encore d’anciens nazis, Luigi Guarnieri, en mêlant avec une habileté consommée faits réels et péripéties imaginaires, nous propose une réflexion sur l’Histoire, qui est en grande partie un récit, une narration subjective, quand ce n’est pas, parfois, une superbe invention.
février, 2017
11.50 x 21.70 cm
352 pages
ISBN : 978-2-330-07305-3
Prix indicatif : 22.80€
Où trouver ce livre ?
Ce livre existe également en version numérique
Une réflexion sur l’histoire qui nous plonge dans les atmosphères crépusculaires des derniers jours du Reich.
Dans La double vie de Vermeer paru en 2004, Luigi Guarnieri s’intéressait à la thématique de l’authenticité d’une œuvre d’art (…). Peut-être nous invite-t-il cette fois encore à apprendre à trancher entre le vrai et le faux, à devenir les experts avisés de l’Histoire du XX° siècle.
L’histoire concoctée par Guarnieri est tellement bien conçue qu’elle en devient presque crédible. »
L’auteur commence son livre comme une enquête classique puis s’immerge dans la folie nazie, avant de découvrir, après des années d’investigation, que l’intégralité de son hypothèse n’est pas valable. A moins que…
Extrêmement bien construit, étourdissant de détails. On apprend énormément de choses dans ce roman.
Luigi Guarnieri est sans discussion possible l’un des auteurs italiens les plus intéressants. L’histoire réelle se mêle à des histoires entièrement inventées. En général, ce méli-mélo est catastrophique. Guarnieri rend ses personnages tout à fait crédibles, les plaçant dans un contexte qui a bel et bien existé. La description du système d’espionnage du IIIe Reich, celle de la chute de Berlin, dans la folie des combats des derniers jours, les différentes hypothèses de la mort d’Hitler, sont à couper le souffle. Même la traque dans l’Allemagne défaite et en Amérique du Sud est rendue d’une manière extraordinaire. Guarnieri a un talent remarquable et ce livre est sans aucun doute le meilleur de cette rentrée d’hiver. Le sosie d’Adolf Hitler doit être le livre à lire avant la venue du printemps. A tout prix !
Le questionnement est permanent dans ce récit qui mêle habilement réalité et fiction. Un livre passionnant, qu’on lit comme un polar, impatients de connaître la suite.
Voilà un roman qui mêle si magistralement les faits réels et la fiction qu’on en vient parfois à se demander ce qui est vrai et ce qui relève de l’imaginaire. Une réflexion passionnante autour du récit et de la vérité historique.
Hitler est-il vraiment mort ? Comment, et de quoi est-il mort ? Formidable postulat de départ d’un roman qui emprunte à tous les genres : documentaire, espionnage, histoire ! L’auteur nous offre un formidable chassé-croisé avec la vérité historique. Beaucoup de questions posées dans cette passionnante enquête. La formidable précision de ce roman ravira les passionnés d’histoire, tandis que les amateurs d’espionnage se passionneront pour l’issue de cette investigation. Tous les lecteurs salueront un formidable roman capable de jumeler fiction et documentaire.
Oscillant à des rythmes variés, la narration mêle enquête pointilleuse, scènes d’action haletantes et monologues du sosie aux confins de la folie.
Guarnieri, à la manière d’un Philip Kerr avec son célèbre Bernie Gunther, nous subjugue par une enquête passionnante et mortifère. On est aussi porté par l’écriture précise et foisonnante de l’auteur qui n’est pas sans rappeler, et ce n’est pas rien, celle des Bienveillantes de Jonathan Littell.
On apprécie les montages d’un écrivain qui veut revisiter l’Histoire et, par ses interrogations, propose une réflexion très personnelle sur un passé si présent