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Le Soleil d'Alexandre

Sous-titre
Le Cercle de Pouchkine 1802-1841



Après avoir traduit «Eugène Onéguine», le chef-d’oeuvre d’Alexandre Pouchkine (1799-1837), André Markowicz a entrepris de rassembler autour de la figure de celui qui reste le plus grand poète russe les poèmes écrits et souvent échangés par ses amis. Bon nombre d’entre eux, emprisonnés et exilés, peu à peu conduits à la mort – comme Pouchkine lui-même – après le complot des décembristes (14 décembre 1825) contre le tsar Nicolas Ier, ont résisté à la tyrannie par la poésie.

Ce volume n’est pas seulement le roman vrai d’une génération, mais une manière nouvelle de faire émerger le continent perdu du romantisme russe. Si différent du romantisme français, il se caractérise précisément par cette lutte du poète contre le pouvoir, lutte qui a commencé de faire luire en Russie ce qu’au XXe siècle le poète Ossip Mandelstam (qui devait lui-même mourir en déportation) appela le “Soleil d’Alexandre”.

A de très rares exceptions près, les oeuvres de ces poètes sont jusqu’ici restées inconnues et n’ont jamais été traduites en français.

septembre, 2011
13.00 x 24.00 cm
576 pages


ISBN : 978-2-330-00023-3
Prix indicatif : 28.40€



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Un travail magnifique de Markowicz qui aborde un continent trop méconnu. Indispensable pour mieux comprendre leurs cadets.

Thierry Clermont, Le Figaro littéraire

Le meilleur traducteur de la littérature russe tombe dans les bras de Pouchkine… Une anthologie poétique rare. Indispensable.

Les Echos

Une passionnante anthologie poétique.

Adélaïde de Clermont Tonnerre, Point de vue

Précieux. (…) Si miracle il y a, il faut l’attribuer à André Markowicz, qui s’emploie à ne pas monter les textes en épingle.

Alfred Eibel, Valeurs actuelles

Un aperçu brillant. (…) Cet ouvrage est le grand œuvre d’André Markowicz.

Hervé Bertho, Ouest France

L’occasion est unique de humer l’air de la houle du romantisme russe. Pour une poésie riche en éclats, métaphores et scansion véhémente. Où abondent les rêveries solitaires, les errances le cœur lourd le long des rivages, l’attente d’ardeurs nouvelles et autres délires des sens.

Alain Favarger, La Liberté

Grâce à cette anthologie, le spectateur français d’Oncle Vania peut désormais entièrement comprendre l’ironie tragique de la demande que fait le professeur Sérébriakov à sa femme Eléna : “Tu me prendras Batiouchkov dans la bibliothèque”.

Veneranda Paladino, Dernières Nouvelles d'Alsace

Cette somme considérable, qui retrace l’aventure des décembristes, et la terrible répression tsariste, digne du futur régime stalinien, qui en a écrasé la plupart des protagonistes, cette somme doit être entre toutes les mains des amateurs de poésie et d’histoire de la pensée russe.

Jean-Claude Pirotte, Lire

C’est toute la beauté de ce livre […] que de pouvoir se lire non seulement comme un recueil de poèmes mais comme un roman en vers, roman de la Russie terrible et roman d’une génération sacrifiée.

Didier Jacob, Le Nouvel Observateur