« Pour que personne ne dise que les romanciers ne parlent que d’eux-mêmes, nous finissons parfois par écrire des choses bien étranges », ironise Pàmies dans l’une des vingt-six nouvelles qui composent Chansons d’amour et de pluie, un récital d’émotions et de réflexions sur la vulnérabilité et les rituels les plus absurdes de l’âge adulte. S’il est vrai que longtemps ses personnages furent des « ils » et des « elles » anonymes, il ose dans ce recueil parler ouvertement de ses parents, de sa famille et de lui-même, revisitant les servitudes de l’hypocondrie sentimentale, s’immergeant dans les estocades de l’amour, la douleur des absents et le plaisir d’écrire. Pour autant, l’humour ne perd pas ses droits, ainsi cet irrésistible dîner chez Paul Auster où le pauvre petit écrivain catalan est littéralement pétrifié devant le grand homme, New York et la langue anglaise. Pàmies peut parler de lui, sa prose incisive et son autodérision le sauveront toujours du narcissisme.
mars, 2014
12.50 x 19.50 cm
144 pages
ISBN : 978-2-330-03020-9
Prix indicatif : 16.50€
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Une nouvelle fois, Sergi Pàmies épate par sa capacité à ramasser en quelques pages des expériences minuscules et décisives.
Un recueil épatant.
Il y a du Woody Allen chez Sergi Pamies.
Du grand art, humble, grave, hilarant.
Un nouveau recueil de l'écrivain catalan Sergi Pamies est une promesse de ses "histoires tristes qu'on peut lire avec le sourire".
Pamies (…) nous revient au meilleur de sa forme.
Sergi Pamies (…) livre avec ces textes vingt-six illustrations de son talent à facettes.
Sergi Pamies a le sens de l'humour et des formules.
Dans ses microfilmions répondant au doux nom de Chansons d'amour et de pluie, il se dégage du caustique une délicatesse, et du malheur, un bien-être.
Quels paysages et quel voyage!
Médecin de l'âme, il tricote les veines et les nerfs : chez lui, ça ne s'appelle pas de la chirurgie, mais de la littérature.
On se réjouit (…) de retrouver intacts, à travers les vingt-six nouvelles de ce septième opus, l'humour caustique et le sens de l'autodérision très poussé de Sergi Pàmies.
Un art de la chute subtil et maitrisé qui, c'est garanti, ravira son public.
Quand Sergi Pàmies se met en scène lui-même, en mari, en père, c'est comme un Woody Allen paranoïaque et hypocondriaque.[...]
De petits textes, toujours surprenants, parfois surréalistes, souvent très drôles, soudain graves.