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Tristesse de la terre

Sous-titre
Une histoire de Buffalo Bill Cody



Alors, le rêve reprend. Des centaines de cavaliers galopent, soulevant des nuages de poussière. On a bien arrosé la piste avec de l’eau, mais on n’y peut rien, le soleil cogne. L’étonnement grandit, les cavaliers sont innombrables, on se demande combien peuvent tenir dans l’arène. C’est qu’elle fait cent mètres de long et cinquante de large ! Les spectateurs applaudissent et hurlent. La foule regarde passer ce simulacre d’un régiment américain, les yeux sortis du crâne. Les enfants poussent pour mieux voir. Le cœur bat. On va enfin connaître la vérité.


Tristesse de la terre figure dans la sélection pour le PRIX Le Roman des Etudiants France Culture /Télérama.

août, 2014
10.00 x 19.00 cm
176 pages


ISBN : 978-2-330-03599-0
Prix indicatif : 18.00€



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Ce livre existe également en version numérique
Prix d'une vie le Parisien magazine -
prix Folies d'Encre -
meilleur récit de l'année - magazine LIRE -
prix Joseph Kessel -

L'un des textes les plus forts de cette rentrée romanesque.

Olivier Mony, Sud Ouest

La prose de Vuillard s'écoute pour de nombreuses raisons : sa poésie, son style, sa vivacité...

Antoine Böhm, La Revue littéraire

Éric Vuillard déconstruit le mythe de Buffalo Bill, le célèbre tueur de bisons, inventeur du Wild West Show. Un livre maîtrisé qui pourrait marquer cette rentrée littéraire.

Maud Guillot, Lyon mag

C'est le spectacle de cet avilissement que décrit et pense en chapitres électriques Éric Vuillard, de la conquête exterminante au miroir déformant et à peine rétrospectif de sa célébration.

Philippe Lançon, Libération

Un massacre – Wounded Knee – devient une victoire militaire… C’est cette épopée que narre Éric Vuillard dans un texte fulgurant.

Hervé Lévy, Poly

Dans ce récit à la fois édifiant et terrifiant, d'une poésie inouïe, à vous faire sangloter sur la description d'un flocon de neige tombant sur la terre ensanglantée de Wounded Knee – un passage dont la clé est dévoilée dans un épilogue bouleversant – Éric Vuillard ne questionne pas tant l'Histoire que la notion de spectacle.

Stéphane Duchêne, Le petit bulletin

Dans un style élégant, où il mêle le grotesque et le pathétique, le poignant et le sordide, Éric Vuillard nous entraîne dans les coulisses du mythe dévoilant « l'autre versant de la fable. La haine ». Carton plein.

Thierry Gandillot, Les Echos

Un récit habité par la grâce et révolte, vibrant de poésie et d'indignation. Au-delà de la force de son roman rageur, il faut saluer la réflexion sur le show légendaire, précurseur d'une société avide de sensations fortes.

François Lestavel, Paris Match

Ce que montre Éric Vuillard dans Tristesse de la terre, c'est qu'un bon indien, c'est avant tout un bon figurant, resté en vue pour jouer sa mort. Et assurer que le spectacle continue.

Alain Nicolas, L'Humanité

Réécriture de l'histoire, naissance du divertissement de masse Éric Vuillard s'empare de ces thèmes dans Tristesse de la terre, somptueux petit roman articulé autour du personnage de Buffalo Bill, inventeur du célèbre Wild West Show.

Bernard Quiriny, Trois Couleurs magazine

L’écriture de Vuillard est fine et, si l’on peut redonner sens à un mot usé lui aussi à force d’utilisations creuses, pénétrante. En manipulant justement des mots de la modernité, des anglicismes (manager, showbiz, show, merchandising…), Vuillard laisse transparaître l’ouvrage du temps sur la langue affreuse du quotidien : la tristesse.

Victor Blanc, Les Lettres françaises

Dans un récit habité par la grâce et par la révolte, vibrant de poésie et d'indignation, l'auteur soulève les dessous peu reluisants de ce grand barnum [...] Éric Vuillard secoue la mémoire collective.

24 heures

Un texte acéré et puissant.

Alexandre Fillon , Le Journal du Dimanche

Ce récit remarquable est celui d'un homme en colère, indigné, maniant admirablement la plume. Un petit livre qu'on lit et qu'on relit en appréciant la tournure et le rythme de ses phrases courtes, et l'érudition de l'auteur.

Emmanuel Romer, La Croix

Son érudition est grande et sa plume habile.

Françoise Dargent, Le Figaro Littéraire

Un écrivain qui interroge l'Histoire sans balles à blanc, et saisit au-delà des artifices l'essence de l'écriture : dire du monde ce qui fond sous les projecteurs.

Romane Lafore, Transfuge

Éric Vuillard pratique les formes brèves. C'est un écrivain de la condensation, ou plutôt de l'impact. Il lui faut un choc initial, son texte doit impliquer une pensée à rebours. L'histoire s'entrechoque ainsi avec la fiction, avec les formes que la fiction élit pour la prendre en compte. De même que La Bataille d'Occident et Congo, son dernier récit cherche une sorte de contre-pied, invente un contre-discours. Et l'écrivain confère à l'histoire une densité particulière en l'inscrivant dans des corps.

Hugo Praddelle, La Nouvelle Quinzaine littéraire

Un récit extrêmement touchant.

Nathalie Crom , France Culture

Grand livre. Éric Vuillard réussit l'exploit de rendre sensible et captivant un épisode mille fois conté de l'histoire de l'Amérique : comment une nation s'est construite sur le mensonge, transformant un massacre en bataille, inventant le show-business, substituant le carnaval à l'histoire. C'est simple et émouvant, pénétrant et poétique.

François Busnel, Lire

Intense et d'une sidérante richesse.

Baptiste Liger et Bérangère Birée, Technikart