Le tourisme noir est un phénomène qui se développe et tend à devenir un nouveau marché pour certains professionnels du voyage. Tremblements de terre, tsunamis, accidents, catastrophes industrielles, zones sinistrées constituent autant de “destinations” et de sites dont la découverte est à même de combler la curiosité ambiguë d’un nombre croissant d’amateurs. S’interrogeant sur cette réalité, et cherchant à en saisir les différents aspects, le photographe Ambroise Tézenas a entrepris un travail d’enquête dont il a établi le protocole avec le Pr J. J. Lennon de l’université de Glasgow, spécialiste des problématiques de l’industrie du tourisme.
novembre, 2014
30.00 x 24.50 cm
200 pages
ISBN : 978-2-330-03676-8
Prix indicatif : 44.00€
Où trouver ce livre ?
Un livre sublime chez Actes Sud.
Une réflexion visuelle sur la manière de s'emparer des traumatismes et de rechercher un frisson d'horreur dans des sites marqués par la disparition.
Les photographies d'Ambroise Tézenas volontairement sobres et documentaires témoignent du pire imagine, et accompli, par le genre humain. Une solide matière pour reflechir et s'interroger.
Le photographe Ambroise Tézenas a entrepris un long travail d'enquête en s'inscrivant auprès des tours-opérateurs comme n'importe quel touriste.
Ambroise Tézenas s'est amusé pendant plusieurs années à aller sur des sites incroyables où les touristes aiment se faire prendre en photo alors qu'ils ont été marqués par des tragédies.
Ambroise Tézenas s'est penché sur la fascination actuelle pour les lieux des drames contemporains – qui sont devenus prétextes à voyages.
Un travail documentaire profond où les histoires croisent l'Histoire qui analyse les frontières, parfois ténues, entre voyeurisme et désir d'information.
Eh oui, la mort peut être le but du voyage…
En même temps, les déplacements vers les destinations de désolation indiquent que, dans le tourisme, il y a aussi une quête. […] Celui qui va à Oradour s’interroge tout de même encore un peu sur le passé ; s’il pousse jusqu’à Tchernobyl, c’est qu’il s’inquiète de l’avenir.
Le philosophe Jean-Pierre Dupuy a inventé une notion : le « catastrophisme éclairé », elle pourrait s’appliquer au tourisme de la désolation.
L'artiste éclaire notre rapport au mal et à la tragédie, comme à la société contemporaine, qui fait commerce de tout, même du désastre.
Un ouvrage d'une grande qualité et une analyse pertinente.
Bienvenue aux pays des catastrophes, destructions et autres sinistres. En 200 pages, ce livre présente une partie des endroits marqués par un désastre ou une tragédie.
Le tourisme de la désolation est devenu une niche marketing.
Ambroise Tézenas s'est intéressé au nouveau produit touristique offert par la mine inépuisable des tragédies mondiales, les guerres éteintes, les ravages du nucléaire ou les catastrophes d'une Nature toujours inspirée en séismes et tsunamis. Un ticket déjà édité en un beau livre par Actes Sud et un voyage sans déception.
Un troublant livre de voyage
Ce sont des images de lieux qu'on a déjà vus et revus. Quoique.
Le photographe parisien Ambroise Tézenas souligne la fascination qu'exercent ces lieux d'un intense malheur auprès du public.
Le photographe Ambroise Tézenas documente les curiosités morbides du Tourisme de la désolation.
Un travail décapant, certes, avant tout pertinent.
L'exposition et le livre Tourisme de la désolation d'Ambroise Tézenas figurent parmi les meilleurs travaux documentaires présentés par les Rencontres d'Arles.
Avec ses images mesurées, Tézenas documente et partage ses propres questionnements, renvoyant chacun à sa responsabilité individuelle.
Le photographe Ambroise Tézenas consacre [à ce phénomène] un livre très beau, très sobre, fruit de plusieurs années de travail.
Ces images en apparence froides de gens qui regardent font surgir mille questions. Entre devoir de mémoire et frisson macabre, le musée n'est jamais neutre.
Ambroise Tézenas, spécialisé dans la post-actualité, […] publie chez Actes Sud son nouvel ouvrage, intitulé Tourisme de la désolation.
Une œuvre de longue haleine qui l'a mené sur des zones sinistrées aux mains de tour-opérateurs, comme Auschwitz ou le mémorial du génocide rwandais.