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Le principe



Fasciné par la figure du physicien allemand Werner Heisenberg (1901-1976) qui, après avoir élaboré le célèbre “principe d’incertitude”, jeta les bases de la mécanique quantique, ce qui lui valut d’obtenir le prix Nobel de physique en 1932, un jeune aspirant philosophe désenchanté s’efforce, à travers la destinée de cet homme de science exceptionnel confronté à la montée du nazisme puis à ses menées lors de la Seconde Guerre mondiale, de prendre la mesure du mal toujours à l’oeuvre dans le monde contemporain tout en tentant d’assumer l’incomplétude et les défaillances de sa propre existence.

Avec ce roman qui fait entrer en résonance les tragédies du dernier conflit mondial et une modernité rongée par les passions économiques, Jérôme Ferrari met en scène, telle une chute d’Icare toujours recommencée, la rencontre obstinément compromise entre l’âme de l’homme et la mystérieuse beauté du monde, que ne cessent de confisquer le dévoiement de la théorie en pratique et la corrosion des splendides innocences premières.

mars, 2015
10.00 x 19.00 cm
176 pages


ISBN : 978-2-330-04871-6
Prix indicatif : 16.50€



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Ici, l’enchantement du style, dense, percutant, presque incantatoire, l’exaltation de se sentir, soudain, un peu moins ignorant, signent l’alliance rare du fond et de la forme. Ce court roman confirme Jérôme Ferrari comme l’un de nos écrivains les plus brillants.

Béatrice Arvet, La Semaine

La puissance de l’écriture de Jérôme Ferrari réside dans la précision de ses sources, son lyrisme délicat identifiable aux premières phrases et son questionnement métaphysique vecteur d’émotions contradictoires fortes chez un lecteur vite enivré.

Isabelle Siryani, La cause littéraire

Si Le Principe est le roman de la vie de Heisenberg, il est surtout celui de la naissance de la poésie.

Jean Portante, Tageblatt

L’extrême beauté de la langue est mise au service d’une intelligence poétique de l’expression qui seule permet d’aborder le continent inconnu et sauvage de la physique quantique.

Plongée fascinante dans une expérience romanesque qui se déploie hors des sentiers battus.

Georgia Makhlouf, L’Orient littéraire

Un grand roman de 160 pages.

Philo Mag

Son plus beau texte depuis Où j’ai laissé mon âme.

Talentueux styliste, il montre la physique comme art d’évoquer les mystères de la nature, décelant chez Heisenberg une vocation de poète.

Sabine Audrerie , La Croix

Voilà un de ces ovnis qui traversent le paysage littéraire de temps en temps, l’illuminant d’un supplément d’humanité.

Jérôme Ferrari mène cette réflexion avec beaucoup de subtilité.

Azar Khalatbari, Sciences et avenir

Un roman court et passionnant.

En fait, Ferrari fait la brillante démonstration que le principe d’incetitude ne produit du beau qu’en littérature.

Olivier Maison, Marianne

Passionnant.

Page

De roman en roman (…) Jérôme Ferrari met son lecteur face au devoir de responsabilité et du libre-arbitre, avec une gravité, un talent et une urgence qui forcent l’admiration.

Sophie Creuz, L’Echo

Un petit bijou. »

Plus qu’une fiction scientifique, Le Principe est une quête mystique.

Alexis Thomassin, Nord Littoral

Leçon d’écriture, vertigineuse méditation métaphysique.

Eric Naulleau, VSD

Le Principe, texte bref et dense, en phrases classiques, organise une réflexion d’importance sur le mal et la chute, l’utilisation de travaux scientifiques à des fins militaires, les circonstances historiques et politiques qui peuvent dévoyer la conscience du chercheur.

Muriel Steinmetz, L'Humanité

j’ai adoré lire votre roman!

Je ne vais pas en dévoiler les dernières pages qui sont absolument sublimes.

Votre roman est passionnant.

Jérôme Colin, RTBF

Il n’est pas nécessaire de s’engager dans de longues études scientifiques pour lire ce court mais très dense roman. Il suffit de se laisser porter par une phrase d’une beauté foudroyante, qui parfois peut courir sur plusieurs pages ou claquer comme un couperet.

(…) dans ce vouvoiement qui pourrait dire autant la fraternité que le procès, l’écrivain introduit une telle ampleur mélodique qu’on y entend aussi une prière.

Le roman est d’une rigueur impeccable qui ne l’empêche pas d’aller vers le chant (…).

Et l’on reste comme pétrifié par ce nouveau vertige face auquel nous place l’écrivain dont la langue n’aura eu de cesse de se chercher les moyens de dire ce qui ne peut pas être dit. Dans une irradiante beauté.

Thierry Guichard, Matricule des anges

Ira-t-on prétendre qu’un béotien en matière de physique, guère au fait des ondes, des atomes et des particules, comprendra chaque détail du livre de Jérôme Ferrari consacre à Werner Heisenberg (1901-1976), père de la mécanique quantique ? Ce serait beaucoup s’avancer. Mais cela n’a guère d’importance.

D’abord, parce que l’essentiel du Principe est accessible, et beau, (…) médiation parfois somptueuse sur la corruption des idéaux par le contact avec la matière.

Il livre ainsi un texte d’une densité et d’une puissance q’on croirait sans fond, car, on le sait grâce à Heisenberg, les choses n’ont pas de fond.

La beauté lancinante de ce roman.

Raphaëlle Leyris, Le Monde

Un texte court et envoûtant.

Jérôme Ferrari creuse avec ce livre des thèmes qui lui sont chers : l’impuissance de la création, la faillite des systèmes de croyance, l’effondrement des repères traditionnels — autant de motifs qui surgissaient déjà dans ces bijoux que sont Un dieu un animal et Où j’ai laissé mon âme. Mais il insuffle également à son texte une chair nouvelle, à travers le récit en contrepoint d’un étrange narrateur, pris à trois temps de sa vie, et dans lequel on serait tenté de le reconnaître.

Julien Bisson, Lire

C’est la claque littéraire.

Quand un livre est là pour réinventer un langage, on est dans la littérature.

Mazarine Pingeot, Paris Première, ça balance à Paris

C’est vraiment très beau.

A ce jour, c’est le meilleur livre que j’ai lu en 2015.

Aucune incertitude de ce côté, bravo, c’est un grand livre !

Eric Naulleau, Paris Première, ça balance à Paris

Le Principe est hanté par la beauté des paysages et la noirceur des actes.

Les honneurs des prix littéraires n’ont rien changé à son écriture ciselée, ses réflexions métaphysiques, son univers troublé.

Les romans de Jérôme Ferrari portent la trace de son exigence : il existe une vérité, inatteignable.

Le Principe est aussi l’histoire de la disparition d’un monde.

Marie-Laure Delorme, JDD