Aller au contenu principal

Le Brasier

Sous-titre
Le Louvre incendié par la Commune


Au cours des derniers jours de mai 1871, le gouvernement d’Adolphe Thiers se résolut à réprimer dans le sang la Commune de Paris. La Semaine sanglante s’accompagna d’un gigantesque incendie. Plus que les morts par milliers, cet embrasement frappa les témoins immédiats. Parmi les destructions à déplorer, notre mémoire embrumée retient celle du château des Tuileries. Ce que l’on retient moins, c’est que, se communiquant aux ailes par les pavillons de Flore et de Marsan, le feu menaça dangereusement le Louvre et ses collections. Les incendiaires s’en prirent également à la Bibliothèque impériale, au coeur même du palais, livrant aux flammes son fonds de cent mille volumes précieux…

Face au sinistre, deux hommes : un conservateur jusque-là confit dans ses notices de catalogue, et un officier que rien ne prédisposait au sauvetage du sel de la civilisation. Se livrant, chacun à sa manière, à une course contre la montre, ces deux héros oubliés déjouèrent la tuerie et défièrent l’imbécillité d’enragés des deux bords. Jamais l’épisode n’avait fait l’objet d’une enquête aussi détaillée. Le récit du fait d’armes se passe d’effets. La réalité, sèche, vaut ici tous les romans.

mars, 2015
11.50 x 21.70 cm
208 pages


ISBN : 978-2-330-02765-0
Prix indicatif : 19.80€



Où trouver ce livre ?
Ce livre existe également en version numérique
Élu meilleur livre d'histoire de l'année par LiRE -

Chaudun rend hommage à ces héros obscurs, dans un récit superbement écrit et trépidant comme un roman, ou tout est authentique, à l'exception d'un personnage que l'auteur confesse avoir inventé. Un bonheur de lecture…

Jean Sevillia , Le Figaro Magazine

[Nicolas Chaudun], qui semble circuler le nez au vent dans Paris, pour mieux observer les façades et leurs chefs-d'oeuvre, a la plume topographique. On circule à sa suite entre la Madeleine, la rue de Rivoli et la Seine, on contourne une barricade, on évite un groupe de pillards. On assiste à une exécution sommaire. Chaudun sait tenir son lecteur. Il se fait précis quand il parle d’architecture, gavroche avec la troupe, poignant quand des chefs-d'œuvre sont en péril. Le feu qui ravage les Tuileries va-t-il prendre l’avantage au Louvre ? On retient son souffle.

Etienne de Montety, Le Figaro Magazine

Dans Le Brasier, publié chez Actes Sud, Nicolas Chaudun, dont le talent et l'érudition ont rendu ses lettres de noblesse littéraire au récit historique depuis la publication de l'Été en enfer, chronique de l'effondrement du second Empire, raconte ces journées terribles au cours desquelles les plus grands monuments de Paris brûlèrent comme des torches.

Camille Pascal, Valeurs actuelles

De Nicolas Chaudun, on dit que, ces dernières années, il s'est « consacré à l'écriture ». (…) Réjouissons-nous, car il apporte, notamment dans le registre du récit historique, une originalité et un talent sans pareil.

Marc Riglet, Lire

Dans son livre précédent, Chaudun suivait le calvaire de la France accrochée aux basques du corps souffrant de Napoléon III. Toujours géographe du désastre, il descend cette fois dans la rue. (…) Quand l'Histoire se fait récit, c’est passionnant et étincelant. 

François-Guillaume Lorrain, Le Point

Le sait-il le visiteur d’aujourd’hui qui vient au Musée du Louvre, que son plaisir, il le doit à deux hommes qui, au printemps de 1871, sauvèrent le bâtiment des flammes d’un incendie ? C’est ce que raconte Nicolas Chaudun, d’une plume si alerte qu’on croirait à un roman, si tous les faits — la plupart peu ou pas connus — qu’il décrit n’étaient tristement avérés

Harry Bellet, Le Monde des Livres

 On peut ne pas partager le point de vue de l’auteur, (…) on ne peut qu'être ébloui par sa passion, la richesse de son style, son érudition vertigineuse et jamais pédantesque. C'est simple, on se trouve avec lui au milieu des flammes. L'éloge qu’Alexandre Dumas faisait de Lamartine pourrait lui être appliqué : il élève l'Histoire à la hauteur du roman.

Jacques Nerson, L’OBS

Le livre se devore d'une traite avec le syndrome du film catastrophe. On a beau connaître la fin on ne peut s empêcher d’ espérer un autre dénouement pour les édifices partis en fumée, comme les Tuileries et l'Hôtel de Ville.

Isabelle Manca, L'Oeil