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L'amour et autres blessures


Un homme fuyant sa tombe s’engouffre dans un maelstrom de balles et de flammes. Un “nettoyeur” de Hollywood découvre l’amour devant le cadavre d’une célébrité morte. Une femme pathologiquement obèse se rêve une nouvelle vie avec le voleur qui projette de cambrioler la bijouterie dans laquelle elle travaille...
Des ateliers de drogue minables dans les Ozarks aux combats de chiens de Detroit, en passant par les demeures luxueuses des stars de Los Angeles, Jordan Harper dépeint le petit peuple des ombres et des hors-la-loi. Les uns sont en cavale, poursuivis par la police ou un passé qui leur colle dangereusement aux basques. D’autres cherchent un semblant de paix et de stabilité, d’amour même, dans un monde fracassé où règnent une violence folle et un désespoir permanent. Tous sont abîmés, acculés, proches de leur point de rupture.
Dans le droit fil d’un Hubert Selby Jr. ou d’un Donald Ray Pollock, Jordan Harper livre avec L’«Amour et autres blessures» des nouvelles noires à la beauté crue. Vibrantes d’une énergie cinématographique, pathétiques et drôles, elles marquent les débuts inoubliables d’une nouvelle voix électrisante.

mars, 2017
13.50 x 21.50 cm
192 pages

Clément BAUDE

ISBN : 978-2-330-07550-7
Prix indicatif : 19.00€



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De ces quinze vies étriquées, asphyxiées, Jordan Harper a extrait des bijoux de fictions courtes. Un chapelet de nouvelles incandescentes, brûlant d’une vitalité désespérée, (…). Chacune a la puissance, la densité, l’intensité d’un roman. L’ensemble, sorte de charade de bonnes ou mauvaises fortunes, de fuites en avant et de choix forcés, compose un recueil à couper le souffle.

Philippe Lemaire, On l'a lu

Hautement furieux mais terriblement addictif, L’amour et autres blessures est une tuerie, un bouquin qui vous défonce, sans fausse note, une énorme décharge de chevrotine dans la gueule, un grand moment de Rock n’Roll sans paillettes. Effrayant et époustouflant.

Nyctalopes.com

Avec lui, pas de temps morts, pas de prologues interminables, sa science de la narration court à l’essentiel et projette le lecteur de plain-pied dans de courtes saynètes ou de brèves intrigues saturées de violence où l’amour fait moins office d’objectif rédempteur que d’inaccessible étoile pour certains de ses personnages, losers magnifiques pour la plupart, aux portes de la damnation terrestre ou céleste au gré des circonstances, le tout teinté d’un humour noir et sang du meilleur effet.

Les arts au soleil.com

C'est un constat, certes contestable : « On est devenus cupides, tous autant qu'on est. Rien de mal à ça. » Voilà ce qui réunit bon nombre des personnages de l'excellent recueil de nouvelles de Jordan Harper, histoires à l'os, dont l'atmosphère rappelle Donald Ray Pollock ou Daniel Woodrell (l'auteur de Winter's bone).

Baptiste Liger, Lire

Quand un ex-critique de rock couche des désolations sans retour et des amours fracassées sur le papier, ça donne un premier recueil de nouvelles secoué par l'adrénaline. Mais piqueté de douceur dans la barbarie, empli d'images belles et râpeuses dans l'horreur.

Sandra Benedetti, L’Express

Criminels, loosers, toxicos sont les antihéros de cette quinzaine de récits courts, percutants, au style direct, à l'écriture fiévreuse, dense. Un condensé de situations d'urgence ou de survie, d'affrontements désespérés dont la vraisemblance est impressionnante et donne un fort sentiment d'authenticité. Aucun lien entre les différentes histoires, si ce n'est le talent de l'auteur et la maestria qu'il déploie à gratter le vernis de la vermine pour atteindre l'humain.

François Estrada, L’Echo du Centre

Avec Harper, la rédemption est une utopie dans un monde où règnent sans partage la violence ordinaire, la cupidité banale, le renoncement et la loi du plus fort. Une écriture coup de poing qui frappe juste.

Jean-Paul Guéry, Le Courrier de l’Ouest

Noires et drôles, superbement écrites, les nouvelles de Jordan Harper possèdent une fulgurance trop rare dans ce genre littéraire. Il arrive, en quelques lignes, à poser ses personnages et à les aiguiller de manière tout-à-fait crédible sur l’implacable trajectoire qu’il leur a imaginée. Les milieux décrits sont ceux d’une existence à la petite semaine, avec magouilles et règlements de compte à la clé, et l’envie, sans espoir, d’une vie meilleure. Brillant dans la forme, sombre sur le fond, passionnant de bout en bout, une pépite !

Blog Encre Noire

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