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Le livre des livres perdus


Huit histoires vraies de “livres perdus” – égarés dans des circonstances parfois dramatiques, ou détruits pour des raisons qui vont de la censure à l’insatisfaction maniaque de leur auteur – que Giorgio Van Straten, tel un détective amoureux, tente de ressusciter à partir des traces qu’ils ont laissées.


Un tour du monde en huit volumes, et non en quatre-vingt jours. (…) Et à la fin du voyage, j’ai compris que les livres perdus ont quelque chose que tous les autres livres n’ont pas : ils nous laissent, à nous qui ne les avons pas lus, la possibilité de les imaginer, de les raconter, de les réinventer.
Et si, d’un côté, ils continuent de nous échapper, de s’éloigner malgré nos tentatives pour nous en emparer, d’un autre côté, ils reprennent vie à l’intérieur de nous et, à la fin, comme le temps proustien, nous pouvons dire que nous les avons retrouvés.

G. V. S.

avril, 2017
10.00 x 19.00 cm
176 pages

Marguerite POZZOLI

ISBN : 978-2-330-07569-9
Prix indicatif : 18.00€


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L'auteur enquête sur les motifs de la disparition de livres en supputant qu'ils furent des pièces maîtresses de leurs auteurs. (…). Mais si les traces sont effacées, Giorgio Van Straten sauve de l'oubli le rêve de leur présence possible, dans un exercice de style entremêlant enquête policière et projection littéraire. Comme si, à défaut de lire, on pouvait vivre du fantasme de lire ; une autre définition de la littérature.

Jean-Marie Durand, Les Inrockuptibles

C'eût été vraiment dommage que Giorgio Van Straten égarât le texte de son précieux livre.

Bernard Pivot, Le Journal du Dimanche

Un ouvrage tout en subtilité et profondeur. Bien présent, lui.

Christilla Pellé-Douel, Psychologies Magazine

On en viendrait presque à penser finalement que la plus sûre façon pour un livre d’entrer dans la légende, c'est d'être perdu à jamais.

Bernard Quiriny, Le Magazine littéraire

Ces huit courts récits arpentent la lisière d'une forêt obscure : celle de la création. Et son ombre, la destruction. Ils racontent le désir de littérature, attente inquiète du texte suivant, de la page d'après ; il reste ici, forcément, inassouvi. Les amours impossibles sont les plus belles : cela vaut peut-être aussi pour les livres.

François Montpezat, Les Dernières nouvelles d'Alsace

Obsédé par « l'idée que ce qui manque est peut-être la pièce décisive, parfaite, irremplaçable » qui livrerait le secret d'un génie, il raconte huit enquêtes, tel un détective mélancolique rêvant au bord d'un vide. 

Le Canard enchaîné

On a aimé… Ce travail de détective auquel s'est livré l'auteur explorant la moindre piste pour retrouver ces écrits invisibles, tout en décrivant avec justesse la relation entre un livre et son auteur. 

Femme Actuelle Extra

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