Ce coffret contient un ouvrage et un tirage dédicacé par l'artiste.
« Je hais les photographes. Je hais les mauvais photographes, je hais les photographes médiocres mais c’est avec une incomparable passion que je hais les bons photographes. Les écrivains doivent tous haïr les bons photographes parce que, ce qu’ils font, nous ne pouvons pas le faire. Les mots racontent des histoires mais les bonnes photographies nous montrent à quoi elles servent et pourquoi on les raconte. Elles cartographient la silhouette de l’humanité, la forme et la couleur de nos vies, de notre travail, de nos lieux et de nos plaisirs. Une bonne photographie est à la fois étrange et familière, elle allie la sensation du jamais vu à celle de l’intimement connu, elle est un mélange de souvenir et de prédiction. Les pho
septembre, 2018
24.00 x 31.70 cm
96 pages
ISBN : 978-2-330-11121-2
Prix indicatif : 300.00€
Où trouver ce livre ?
Au travers de cette succession de photographies, le sens de la distance, du rythme et de la mesure saute aux yeux, grâce à une mise en scène inspirée.
Chacune des images de la photographe recèle non pas une histoire unique mais une multitude de fictions. [...] Géraldine Lay saisit avec finesse et retenue d’indécelables slices of life.
De la photographie fiction, prise à la volée et inscrite dans de chirurgicales mises en scènes.
Ses photos donnent l’impression d’être devant un film fantastique aux personnages perdus dans leurs pensées.
En promenant son regard sur ses contemporains et leur environnement, Géraldine Lay estompe la limite qui sépare le documentaire de l’émotion, la scène de rue de la fiction.
Une vision à la fois personnelle et saisissante de vérité.
Ses images servies par une lumière rasante sont autant de tableaux animés et colorés. Un beau livre, grand format, à la couverture toilée et aux finitions soignées.
“Les photos de Géraldine Lay débordent d’histoires”, écrit Robert MacLiam Wilson. Il incombe au lecteur de les révéler en observant le manège étrange et familier des badauds photographiés à Glasgow, Manchester, Londres.
Géraldine Lay a su extraire des moments suspendus et profondément humains.
Comme dans les tableaux d’Edward Hopper, c’est au spectateur d’imaginer l’avant et l’après.
Cet ouvrage passionnant nous plonge au cœur de la Grande-Bretagne urbaine où des êtres sont saisis dans le mystère de leur existence quotidienne.
La photographe Géraldine Lay pique des instants, des passants, à toute vitesse d’une aiguille de lumière, comme avec autant de papillons que l’on chercherait à capturer, pour les placer sous vitre, et ainsi mieux étudier leurs couleurs, la variété de leurs reflets, leurs humeurs.
Se dévoile un univers de perspectives contrariées où les murs intangibles deviennent fantoches sous le passage de nappes lumineuses.
Chez Géraldine Lay, chaque reflet emmène vers une autre rêverie, un monde qui bascule, sans impasse, seulement des possibilités d’ailleurs.
Ils distillent un parfum de mélancolie grave, une poésie sourde et secrète pour qui sait bien les regarder.
Balançant entre onirisme et quotidien, les photographies de Géraldine Lay disent aussi l’ennui abyssal de ce petit bout d’Angleterre qui suinte l’alcool, la solitude et la désespérance.
Ces photographies sont des concentrés de tendresse, des fragments du quotidien noyés de poésie.
Un livre qui charme au suprême, simplement, savamment, comme un rapt en pleine rue.
Superbe portrait photographique intime de la Grande-Bretagne par Géraldine Lay : North End.
Le livre North End édité par Actes Sud plonge avec les photographies de Géraldine Lay dans des lieux en marge, « les zones éloignées des projecteurs » à travers lesquels celle-ci documente notre époque.
Un travail envoutant.
Géraldine Lay arpente les villes à la recherche d’un regard, d’une scène insolite et parfois étrange, ou encore d’un visage dont l’expression, presque figée, pourrait évoquer un fragment de vie ou le début d’une histoire.
Des photos saisissantes.
Un ouvrage photographique de très belle facture.
Une cinquantaine de photographies couleurs qui ne cherchent pas à documenter mais simplement à révéler l’intimité de l’instant dans une Grande Bretagne si british. […] Rien, ici, n’est standardisé mais tout y est vrai, puissant et captivant, comme le regard de Géraldine Lay.