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Nous étions l'avenir


“Le kibboutz n’est pas un village au paysage pastoral, avec ses habitants pittoresques, ses poules et ses arbres de Judée. C’est une oeuvre politique, et rares sont les gens de par le monde qui ont vécu, par choix et de leur libre volonté, une telle expérience, la plus ambitieuse qui fut jamais tentée. Qui pourrait dire non à une tentative de fonder un monde meilleur, un monde d’égalité et de justice ? Nous n’avons pas dit non. Nous avons déserté.”

Avec humour, compassion, mais aussi avec une lucidité totale, Yaël Neeman raconte l’histoire du kibboutz Yehi’am fondé par ses parents, originaires de Hongrie, et nous initie à cette vie si particulière. Elle nous fait partager la perception d’une enfant, puis d’une adolescente qui ne sait pas dire “je”, qui se fond mentalement dans un “nous” permanent au service d’une utopie insatiable, hors d’atteinte. Un jour, la séparation se produit. Elle est à l’armée, cette autre idéologie collective. La brillante soldate craque et est réformée. La bulle communautaire éclate, le monde s’ouvre à elle en même temps que viennent les mots justes pour dire la double désertion.

Une analyse d’une fécondité extrême sur l’individu, la société, le poids des idéologies et des bonnes intentions, dans ce qui fut l’expérience la plus audacieuse du xxe siècle : le kibboutz.

avril, 2015
11.50 x 21.70 cm
272 pages

Rosie PINHAS-DELPUECH
Rosette AZOULAY

ISBN : 978-2-330-04877-8
Prix indicatif : 22.50€



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Ce livre existe également en version numérique

Radiographie d'une aventure collective qui fut avant tout une oeuvre politique, le récit de Yael Neeman tente de saisir la réalité du mythe.

Avril Ventura, Le Monde des Livres

Avec Nous étions l'avenir, Yaël Neeman livre plus que des souvenirs de jeunesse : un passionnant témoignage sur l'Israël des pionniers.

 

Malgré sa petite silhouette brune, Yaël Neeman en impose. C'est vers son regard qu'il faut se tourner. Là réside toute la force de caractère de cette Israélienne de 55 ans, et plus exactement de cette enfant du kibboutz Yehi'am qui passa les dix-huit premières années de sa vie dans une bulle utopiste.

 

Les passionnants souvenirs de jeunesse de l'écrivain de Tel-Avic ont connu un beau succès.

Marianne Payot, L'EXPRESS

C'est un récit extraordinaire que nous livre Yaël Neeman dans Nous étions l'avenir.

 

Un récit brut, presque sec, loin de tout romanesque, mais traversé aussi, comme à l'insu de l'auteure, par des passages lumineux, d'un lyrisme émouvant ou d'une lucidité terrible.

Catherine Simon, TRANSFUGE

Pourquoi, si l'on grandit en marge du capitalisme, dans une enclave régie par la mise en commun des biens et des actions, pourquoi, si l'on a la chance de naître dans un lieu fabuleux qui semble si désiré par ceux qui ne supportent plus les inégalités et la propriété privée, pourquoi en vient-on à le déserter ? Telle est l'énigme au coeur du magnifique et émouvant récit de Yael Neeman.

Arnaud Esquerre, Libération

Dans ce récit personnel, émouvant et poétique, écrit sans amertume, l'auteure raconte une enfance hors norme, une expérience de vie socialiste dans laquelle l'individu – et le foyer – s'efface derrière le collectif .

Isabelle Barré, Le Canard Enchainé

Yaël, aujourd'hui éditrice et romancière, avait près de 50 ans quand elle s'est décidée à livrer un texte tendre et implacable sur son expérience d'enfant du rêve, longtemps refoulée depuis son départ du kibboutz à l'orée des années 80. Le titre – Nous étions l'avenir – résume la nostalgie critique qui l'étreint toujours.

 

Plonger dans son livre, c'est partager le quotidien enfui d'une génération d'Israéliens totalement à part (…) Cette enfance, un paradis ou un enfer ? C'est toute l'ambiguïté des souvenirs de Yaël Neeman, racontés d'une plume magistrale et avec la finesse propre aux vrais écrivains.

Martine Gozlan, Marianne

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