Peu de villes sont aussi littéraires que Trieste, qui a hébergé des auteurs illustres comme Italo Svevo, Umberto Saba ou James Joyce. Pour saisir l’âme fragmentaire de cette ville-frontière, Giorgio Pressburger a délaissé les monuments célèbres, leur préférant des quartiers moins connus et des personnages à la fois obscurs et emblématiques : Frau Musika, une vieille dame professeur de piano, en butte à un voisinage trop bruyant, l’ingénieur Taussig, commerçant amateur de peinture, qui lèguera tous ses biens à sa femme de ménage, ou d’autres figures représentatives de Trieste, où l’imaginaire et le réel se mêlent indissolublement. Les sept nouvelles de ce recueil constituent donc une invitation à découvrir, selon les termes de l’auteur, “l’un des aspects les plus fascinants de cette ville : elle est elle-même un monument à la discrète, paresseuse, turbulente, malheureuse et joyeuse humanité.”
juin, 2019
11.50 x 21.70 cm
176 pages
ISBN : 978-2-330-12156-3
Prix indicatif : 19.50€
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Ces délicieux contes absurdes et graves confrontent des personnages excentriques à leurs obsessions. [...] Pressburger nous invite dans une Trieste éternelle […] une ville où, sous sa plume, l’étrange côtoie la trivialité quotidienne. [...] Ces textes suggèrent tous les drames du XXe siècle, mais la vie et l’humour les irradient, de façon souvent inattendue.
De page en page, le réel supposé originaire s’estompe, y compris celui de la cité adriatique. Et c’est peu à peu une ville fantastique, de toile et de papier, plus vraie que l’autre, qui la remplace…
Dans un style aux accents sveviens, il met en scène quelques spécimens de cette humanité aux prises avec un destin dont elle cherche avec une vaine persévérance l'issue.
De lieux célèbres (le café Tommaseo) à d’autres plus intimes qu’il donne envie de découvrir, l’auteur de La Neige et la Faute nous fait rencontrer des personnages fantasques, imprévisibles, attachants. [...] La musique, la peinture, mais aussi les mythes et les légendes ont leur mot à dire dans ces pérégrinations cocasses ne dédaignant pas l’humour.
Le bouquet de nouvelles est âcre et tendre, satirique et pathétique, amusant comme l’absurde. [...] Le recueil est souverain et entraînant, tendu entre réalisme sordide et comique irrésistible.
Sept récits, chefs-d’œuvre de bizarrerie et d’humour noir, avec une adresse particulière au lecteur.
Giorgio Pressburger pose un univers singulier avec des personnages en quête de liberté, de confusion, de vengeance et plus encore, de sens.
Est-ce encore la bora qui souffle entre les phrases et les fait dériver vers le fantastique ? Elles retiennent souvent une part de mystère comme si, sur la fin de chaque nouvelle, le vent se retirait en emportant la suite.