Debussy aurait composé, si l’on en croit les structuralistes du dernier demi-siècle, une musique en totale rupture avec sa tradition. L’auteur s’attache ici à montrer que si Debussy a bien délaissé le «théâtre du changement» des romantiques dont il héritait c’était surtout pour retrouver, en deçà, ce qui motivait déjà l’écriture de Palestrina, de Bach ou de Couperin : l’expression de la «variabilité même».
Du Quatuor (1893) aux ultimes «Sonates» de chambre (1917), du «Prélude à l’après-midi d’un faune» (1894) à «Jeux» (1913) en passant par les «Préludes» pour piano et les «Etudes», c’est la même leçon que délivre Debussy : l’art est une maxime intérieure à la vie, acquiesçant à l’éternelle mobilité des choses et redisant, pour la sensibilité, les accords, les discordes et les ruptures qui sont la matière même de toute existence.
J.-F. G.
mars, 1994
11.50 x 21.70 cm
120 pages
ISBN : 978-2-7427-0168-1
Prix indicatif : 15.20€
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