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Par-delà la pluie



Les murailles de Tarifa abritent la dernière résidence de deux septuagénaires que rien ne destinait à se rencontrer. Ancien directeur d’une succursale de banque, Miguel est aussi mesuré et prévisible qu’Helena est impulsive et extravagante. La disparition tragique d’un pensionnaire les décide à solder leurs comptes avec la vie : ils se lancent sur les routes au volant d’une flamboyante Datsun de 1967 ; cap sur Barcelone, Madrid et Malmö.
Miguel veut sauver sa fille des griffes d’un pervers narcissique et retrouver un troublant amour de jeunesse.
Helena aimerait revoir son fils, installé à Malmö. Elle a connu, elle aussi, une passion dévorante mais son existence est un champ de ruines depuis la disparition de son père à Tanger lorsqu’elle était enfant : le suicide de sa mère, un mariage sans amour, la mort de tous ceux qui lui sont chers.
Chacun sera le miroir de l’autre dans sa quête de vérité pour pouvoir refermer les blessures traumatisantes de l’enfance et trouver enfin la paix de l’âme.
Avec le talent qu’on lui connaît, Víctor del Árbol fait converger ces histoires vers un dénouement criant de vérité et d’émotion. Et si, au cours de ce saisissant road movie, on traverse les contrées arides de la maladie, de la prostitution ou du grand âge, on en sort convaincu que vivre est le plus beau des voyages.

janvier, 2019
14.50 x 24.00 cm
448 pages

Claude BLETON

ISBN : 978-2-330-11777-1
Prix indicatif : 23.00€



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Une oeuvre labyrinthique qu'on ne devrait presque pas lire comme un polar, mais comme un roman sur le déterminisme, le hasard et la transmission.

Page des libraires

Del Arbol crée une intrigue haletante où la mémoire et l’amnésie forment le pivot de ce nouveau pavillon de l’horreur.

On le comprend à mesure que les destins des personnages s’entrecroisent, Dieu a quitté les pages. Et s’il n’existe pas, alors « tout est permis ». (…) À travers ce roman noir, qui mêle le road-movie et le thriller, Victor del Arbol analyse les facettes les plus sombres de l’être humain. Il philosophe aussi : si le passé n’existe pas, peut-on avoir un avenir ?

Alice Develey, Le Figaro Littéraire

Deux histoires jonchées de folies, violences et mensonges, au dénouement empli de surprises et d’émotions.

Paris Normandie / Le Progrès de Fécamp

Victor del Arbol n’en finit pas d’interroger le statut de la mémoire dans son pays et comment peu à peu elle s’efface, comme celle de Miguel, chaque livre lui donnant l’occasion, grâce à d’impressionnantes constructions narratives, de retenir un peu du passé que tant de ses

compatriotes veulent solder. Les mauvais choix personnels de Miguel et d’Helena sont par extension ceux de l’Espagne et l’obstination du

romancier à ne rien oublier est la garantie d’une littérature qui sert à vivre malgré tout...

Alain Léauthier, Marianne

Del Arbol emprunte des chemins de traverse comme pour mieux permettre à ses protagonistes retraités de nous embarquer dans un roman qui tient à la fois du noir, du road movie, d'une réflexion sur l'âge, les choix et le courage nécessaire pour affronter certaines vérités. Bouleversant.

Closer HS

(…) le formidable 6ème roman du catalan Victor del Arbol, (…) alterne magistralement les époques, les lieux et les personnages dans une danse macabre traversée par des vagues de tristesse, des sommets d’horreur… et des bouffées d’humanité.

La dépêche du Midi

Victor Del Arbol nous divulgue des vies ordinaires prises dans les griffes de l'histoire. Un roman dense, passionnant profondément humain et des héros extraordinairement attachants.

Sud-Ouest

Bonne nouvelle : l’angoisse de vieillir peut engendrer le meilleur comme le pire. Du côté du meilleur, à coup sûr, se trouve « Par-delà la pluie, (…) voici que le romancier obsédé par la question de l’impossibilité de fuir le passé bascule ses personnages dans une zone aussi grise que la chevelure de ses héros : la vieillesse.

Julie Malaure, Le Point

Magnifique.

François Barrère, Midi Libre

Il a l'art d'étonner, créer et entretenir le suspense.

La Voix du Nord

Victor del Arbol est le plus grand auteur de roman policier espagnol. Il revient avec cette bouleversante tragédie aux nombreux coups du sort qui va vous laisser sans voix.

Un roman machiavélique !

Stanislas Rigot , France 2 « Télématin »

Dans la grande tradition des romans noirs, denses et profonds.

Femme Actuelle Senior

Un roman noir magnifique où, s'il fait un détour par le passé, revient sur des problèmes d'actualité : la maladie, le grand âge, l'amitié, l'amour, la prostitution ou les femmes battues. Et c'est beau. Très beau. Gracias, señor del Arbol.

MicMag.net

Par-delà la pluie est à la fois un roman noir, un roman historique, un roman d’amour, un livre sur l’enfance et l’absence du père. L’ambition de l’écrivain est, en effet, de « radiographier » l’être humain : (…)

Abel Mestre, Le Monde des livres

Dense et magnifique.

Paule Martigny, Mémoires des Arts

Chez Victor del Arbol, (…), tout se tient, résonne et s'imbrique comme dans un puzzle. Personnages et intrigue sont soigneusement réfléchis et conçus avant même que l'écrivain ne commence à écrire. (…). Par-delà la pluie est un livre sur l'amour et la mort. Oui, dans cet ordre-là, car chez Victor del Arbol, les happy ends sont rares. S'y ajoute, obsédant, le thème de la mémoire et de l'oubli, (…).

Mireille Descombes, Le Temps

Comme à son habitude, Victor del Arbol fait des allers-retours entre les lieux, les personnages, tricote les enjeux, dresse des ponts entre

hier et aujourd'hui, entre les deuils et les victoires personnelles. Parfois sinueux, mais toujours poétique, il dessine une histoire où le temps

donne son sens à l'amour. Un roman moins procédural que les précédents, mais plus noir et plus psychologique. Sur l'inaccompli, la vieillesse et, aussi, le goût de la liberté et des voyages.

Hubert Artus, Lire

Avec un indéniable talent, le romancier barcelonais nous livre une histoire d'une rare intensité où des personnages à la dérive se réapproprient ce qu'il y a de plus précieux, l'amour et le goût de vivre.

Que Tal Paris ?

Del Árbol emprunte des chemins de traverse comme pour mieux permettre à ses deux protagonistes retraités de nous embarquer dans un roman qui tient à la fois du noir, du road movie, de la réflexion sur l’âge, de nos choix et du courage nécessaire pour affronter certaines vérités. Bouleversant.

Nicolas Aguirre, TéléStar Jeux

Le Barcelonais Victor del Arbol écrit des romans noirs qui ne ressemblent à aucun autre. Des livres baroques et flamboyants, peuplés de personnages riches et complexes, généralement abîmés par la vie et dont les destins finissent invariablement par se percuter. C'est le cas de ce Par-delà la pluie, tout en clair-obscur, magnifiquement écrit, saisissante (et inoubliable !) réflexion sur la vieillesse et la vie.

Philippe Blanchet, Le Figaro Magazine