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Taksim


Stasiuk, chef de file de la nouvelle littérature polonaise, nous invite à l’accompagner dans les Carpates, le pays des loosers multiethniques.

Dans leur camionnette déglinguée, W?adek et son ami sillonnent l’extrême-orient de l’Europe, région aux innombrables frontières, pour faire du business avec les fripes des pays occidentaux…

Avec une ironie cinglante, Stasiuk raconte leur périple dans les endroits les plus invraisemblables et les plus pauvres, ainsi que leurs ruses pour y écouler leurs stocks. Mais les choses se compliquent lorsque W?adek tombe amoureux d’Eva, la belle caissière d’un parc d’attractions…

Dans ces villages et petites villes, où les rebuts de la société de consommation et les nouveaux produits chinois aux prix imbattables se disputent la faveur du chaland, la vie a changé trop rapidement, et elle n’est pas vraiment devenue meilleure.

Grâce à ce roman de Stasiuk, le désir de partir des habitants, leur xénophobie et leurs angoisses deviennent palpables.

février, 2011
14.50 x 24.00 cm
256 pages

Charles ZAREMBA

ISBN : 978-2-7427-9481-2
Prix indicatif : 22.90€



Où trouver ce livre ?

Sonallah Ibrahim raconte l'expédition d'Egypte comme on ne l’avait jamais fait (…) Il reconstitue minutieusement la vie égyptienne de l'époque.

Aucune emphase, aucun commentaire. On devine bien pourtant le parallèle entre l’expédition d’Egypte et l’occupation américaine de l’Irak, mais c’est au lecteur de le trouver. Dans ces pages très dépouillées, seuls les faits sont censés parler.

Alexandre Fillon, Livres Hebdo

Une merveille d’écriture. (…) Le narrateur, dans un style d'une gaillardise épique fouettée par les jurons, les interjections et les notations sèches à l'ironie dévastatrice, raconte de folles entreprises commerciales et humaines.

Antoine Perraud, La Croix

Une belle leçon d'humilité et une plongée en apnée dans un moment transitoire de l'Europe qui n'a pas fini de transiter...

Dominique Jung, Dernière Nouvelles d'Alsace

Stasiuk est un écrivain d'atmosphères. On est pris dès la première page par cet univers qu'il connaît bien (…) Stasiuk est le reporter en mission permanente dans cette région ignorée qui souffre d'avoir tout perdu depuis si longtemps.

Norbert Czarny, La Quinzaine littéraire

Un souffle et une tension qui confèrent à Stasiuk l’aura d’un Kerouac polonais. Magistral.

VSD

Le talent de Stasiuk consiste à rendre “la tristesse toxique et incurable du quotidien”. Il y a là un sujet, une poésie, un rythme qui séduisent, déconcertent. Pendant la débâcle, la bonne humeur continue.

Éric Neuhoff, Le Figaro littéraire

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