Incapable de supporter plus longtemps la liaison que son mari, Boris, neuroscientifique de renom, entretient avec une femme plus jeune qu’elle, Mia, poétesse de son état, décide de quitter New York pour se réfugier auprès de sa mère qui a, depuis la mort de son mari, pris ses quartiers dans une maison de retraite du Minnesota. En même temps que la jubilatoire résilience dont fait preuve le petit groupe de pétillantes veuves octogénaires qui entoure sa mère, Mia va découvrir la confusion des sentiments et les rivalités à l’oeuvre chez les sept adolescentes qu’elle a accepté d’initier à la poésie le temps d’un été, tout en nouant une amitié sincère avec Lola, jeune mère délaissée par un mari colérique et instable…
Parcours en forme de “lecture de soi” d’une femme à un tournant de son existence et confrontée aux âges successifs de la vie à travers quelques personnages féminins inoubliables, ce roman aussi solaire que plaisamment subversif dresse le portrait attachant d’une humanité fragile mais se réinventant sans cesse.
mai, 2011
11.50 x 21.70 cm
224 pages
ISBN : 978-2-7427-9722-6
Prix indicatif : 18.30€
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Un été sans les hommes est l’histoire poignante d’une épouse fêlée par la découverte de la liaison de son mari. C’est aussi un roman sur ce que veulent les filles, les mères, les femmes. Singulier et passionnant.
Siri Hustvedt utilise une ironie qui sauve et une empathie qui bouleverse et prouve qu’elle est une conteuse hors pair. Au parcours de son personnage principal qui interroge la beauté et les meurtrissures de trente ans de vie commune en même temps qu’elle tente de rassembler ses morceaux, elle ajoute une galerie de portraits épatants et de digressions psychanalytiques et poétiques sur un monde dominé par l’éternel masculin. (…) Roman à tiroirs, Un été sans les hommes trouve progressivement son rythme, gagne en puissance pour s’achever dans un final éblouissant.
Drôle, méchant, tendre, porté par l’amour et la littérature qui nourrissent l’héroïne et ses amies, Un été sans les hommes est une œuvre pleine d’énergie pour dire le tourbillon de la vie.
Autour des âges de la femme et d'un amour conjugal blessé, un roman brillant, souvent drôle, écrit magistralement, qui nous fait retrouver avec bonheur l'auteur de “Élégie pour un Américain”.
Le livre pour croire à la vie après le divorce.
Siri Hustvedt est partie d’un cliché romanesque, celui de la femme abandonnée. (…) Le roman renverse le cliché, s’en amuse entre ironie et sérieux : l'humiliation, la sidération de Mia laissent peu à peu place à une renaissance, à une reconstruction et à l'analyse, fine et caustique, de nos sociétés fondées sur la “magie de l'autorité, de l'argent, du pénis”. (…) Siri Hustvedt creuse les silences, aime jouer des frontières, entre fiction et réalité, entre folie et apparente normalité, traditions et ruptures, elle refuse les conventions et, de romans en essais, affirme une voix singulière, unique. Cette lady aime jouer avec ses parts d'ombre, creuser les abîmes.
Siri Hustvedt mène de main de maître ce roman qui interroge l'amour et la fidélité, avec un humour et une tenue qui confirment, définitivement, son statut d'écrivain.
Un roman qui s’épanouit sous les yeux du lecteur à travers un jeu d’écriture assumé, d’une réjouissante acuité, agrémenté de quelques dessins et porté par une lumineuse distanciation par rapport aux souffrances portées.
Avec conviction et grâce, Siri Hustvedt décrypte les ressorts qui nous poussent vers demain.
Qui sommes-nous ? Que savons-nous de qui que ce soit ? Quand une personne en devient-elle une autre ? Ces questions essentielles sont au cœur d'un roman qui s'épanouit sous les yeux du lecteur à travers un jeu d'écriture assumé, d'une réjouissante acuité, agrémenté de quelques dessins et porté par une lumineuse distanciation par rapport aux souffrances portées. Où Mia/Siri célèbre les ressorts qui atténuent nos fragilités.
Roman tendre et gracieux, au parfum mêlé d’innocente jeunesse et de vieillesse cruelle. Un roman où résonnent les voix des poètes - Emily Dickinson, Shakespeare, John Clare, DH Lawrence - et l’écho du génie de Jane Austen, figure tutélaire de la littérature au féminin.
Siri Hustvedt réussit avec Un été sans les hommes un joli roman, tour à tour émouvant et drôle, grave et léger.
Le dernier roman de Siri Hustvedt ? Une introspection jubilatoire et stimulante.
Rares sont les voix capables d'exprimer sans tentation bagarreuse un féminisme érudit et constructif. Siri Hustvedt y parvient avec humour, dans ce portrait charnel pimenté. Elle est, décidément, l'une des plus belles voix de la littérature américaine.
Dans son nouveau roman, l’écrivaine américaine explore la douleur de l’épouse délaissée avec une allégresse noire. Son trait de plume corrosif mène le lecteur des abysses à la liberté.
Sous couvert d'une histoire attachante, Un été sans les hommes est bel et bien une tentative de définir le féminin sans pour autant l'opposer au masculin.
Un livre plein de clins d’œil et de sensibilité auquel on ne résiste pas.
Le magnifique récit de la bataille d'une femme contre la folie.
Beau, subtilement subversif, Un été sans les hommes est un grand roman. “Féministe”, au sens littéral du terme.
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